Emmanuel Macron révèle les alternatives pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 : Trocadéro, Stade de France…

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Le président de la République, Emmanuel Macron, a été interviewé sur BFMTV-RMC lundi matin, où il a abordé les Jeux olympiques à 102 jours du coup d’envoi de l’événement estival à Paris. Pendant cette entrevue, le chef de l’État a révélé deux options alternatives pour la tenue de la cérémonie d’ouverture sur la Seine

Des alternatives envisagées pour le lancement des Jeux de Paris. Emmanuel Macron a dévoilé quelques détails, lors de son passage sur BFMTV/RMC le lundi 15 avril, concernant les « plans B » voire même « C » conçus pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, prévue le 26 juillet. En cas de menace terroriste jugée sérieuse, la cérémonie pourrait être « restreinte au Trocadéro », voire déplacée au Stade de France, a-t-il affirmé.

Suite à l’inquiétude exprimée par une mère de famille quant à la sécurité des spectateurs, le président a défendu le maintien de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur la Seine. « Nous pouvons le faire et nous le ferons », a-t-il souligné, mettant en avant les « moyens de renseignements et d’intelligence » mobilisés pour assurer la sécurité de cette cérémonie sans précédent.

Cette déclaration d’Emmanuel Macron, à quelques mois de la cérémonie d’ouverture, survient dans un contexte où une partie de la population exprime sa méfiance et son inquiétude. Selon un sondage Ifop réalisé en février, seuls 55% des Français ont confiance en la France pour organiser des événements internationaux tels que les Jeux olympiques et paralympiques.

Le gouvernement ne perçoit pas de « menace spécifique » concernant les JO Interrogée le 3 avril sur France 2, alors que le plan Vigipirate venait d’être relevé au niveau maximal, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a affirmé qu' »il n’y a pas, aujourd’hui, de menace spécifique sur le plan terroriste visant les Jeux olympiques et paralympiques ». Elle a souligné que la menace terroriste était surveillée « avec toute la vigilance nécessaire » par les autorités.

La discrétion des autorités concernant les plans de secours pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques est due, selon la ministre, à des impératifs de sécurité. « Le fait de ne pas évoquer un plan B ne signifie pas qu’il n’est pas envisagé », a-t-elle souligné, expliquant qu’il était crucial de maintenir la confidentialité autour de ces questions pour garantir l’efficacité des solutions envisagées.

Les répétitions à taille réelle de la cérémonie, initialement prévues pour le 8 avril, devraient finalement se dérouler le 27 mai sur la Seine, impliquant une partie des embarcations. Le jour J, les délégations d’athlètes devront monter à bord, un défi de taille pour le Comité d’organisation des Jeux (Cojop).

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