Alors que l’on anticipe un remaniement dans les jours à venir, l’avenir de la cheffe du gouvernement reste incertain. La Première ministre Élisabeth Borne a été reçue par Emmanuel Macron ce dimanche soir à l’Élysée. Selon des sources proches citées par H24 MEDIA, cette réunion visait à discuter de “divers dossiers cruciaux tels que les intempéries dans le Pas-de-Calais et l’arrivée de la vague de froid”

Le président souhaite accélérer les mesures pour venir en aide aux habitants du Pas-de-Calais, en particulier face à l’arrivée du froid sur des sols déjà détrempés voire toujours inondés. L’objectif est de “soutenir les populations sinistrées, en particulier les plus vulnérables et les sans-abris”, indique son entourage.

Suite à cette rencontre, qui a duré environ 1h15, la Première ministre est retournée à Matignon. La question se pose alors : est-ce un signe particulier ? Bien que ces dossiers demeurent prioritaires, l’ombre du remaniement plane sur toutes les discussions. Le destin d’Élisabeth Borne semble ambigu, notamment en l’absence d’autres solutions claires.

Tête-à-tête présidentiel dominical avec au “menu” l’avenir d’Elisabeth Borne à Matignon en suspens

Un peu plus tôt dans la journée, le président a demandé à la cheffe du gouvernement et au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, de “trouver des réponses rapides à la situation des sinistrés” dans le Pas-de-Calais. de nouvelles mesures devraient être annoncées lundi par le ministre du Logement, Patrice Vergriete.

Alors que le gouvernement est suspendu aux décisions présidentielles des prochains jours quant à l’architecture d’une nouvelle équipe, ce tête-à-tête dominical à l’Élysée et ces dossiers à gérer dans l’urgence signifient-ils que la Première ministre est maintenue à son poste pour l’instant ? Elisabeth Borne occupe ses fonctions depuis vingt mois à Matignon. “tout le monde donnait pas plus de trois semaines à Borne, personne ne lui prédisait cette longévité avec cette capacité à tenir. Elle est impressionnante”, confiait à H24 MEDIA un ministre fin décembre. Mais les voix et la spéculation médiatique et autre, sont aussi nombreuses à plaider, dans la majorité, pour un nouveau capitaine à Matignon.