Dimanche soir 24 mars, à l’Élysée, Emmanuel Macron préside un conseil de défense sur « l’attentat de Moscou et ses conséquences », d’après la présidence française. L’attaque survenue dans une salle de concert près de Moscou vendredi a entraîné la mort d’au moins 137 personnes. Bien que revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI), Moscou n’a pas encore attribué la responsabilité de cette attaque au groupe, évoquant plutôt une piste ukrainienne samedi
Le bilan est lourd : au moins 137 personnes, dont trois enfants, ont perdu la vie, et 180 autres ont été blessées, selon les derniers chiffres du Comité d’enquête russe et des autorités sanitaires locales. Parmi les blessés, 110 restent hospitalisés tandis que 32 ont pu quitter l’hôpital. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière revendiquée par l’EI sur le sol européen.
Les enquêteurs ont découvert deux fusils d’assaut et une importante quantité de munitions sur les lieux, selon le comité d’enquête. Des équipes spécialisées ont été dépêchées pour démanteler les structures endommagées et évacuer les débris, a ajouté le ministère russe des Situations d’urgence.
Les États-Unis ont écarté la piste ukrainienne, affirmant qu’il n’y avait « aucune implication ukrainienne » dans l’attentat. La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a souligné qu’il n’y avait aucune preuve impliquant l’Ukraine dans le massacre, et a affirmé que l’EI en était responsable, en réponse à la revendication du groupe jihadiste. Le président russe, Vladimir Poutine, avait évoqué samedi un lien avec l’Ukraine, reprenant ainsi une théorie avancée par les services de sécurité russes (FSB).
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