L’évacuation des touristes français bloqués en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes a commencé ce samedi 25 mai, selon des journalistes de l’Agence France Presse
Le Haut-commissariat de la République dans l’archipel a annoncé le début de cette opération, précisant que « les mesures de raccompagnement des étrangers et des touristes français se poursuivent ». C’était la première fois que le représentant de l’État français dans cette région du Pacifique Sud abordait le sujet de ces touristes.
Depuis le 14 mai, l’aéroport international de La Tontouta est fermé et tous les vols commerciaux ont été annulés.
Les touristes ont été évacués à bord d’avions militaires vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande depuis l’aérodrome de Magenta à Nouméa, avant de prendre un vol commercial pour la France métropolitaine.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande avaient commencé à rapatrier leurs ressortissants de manière similaire dès mardi, suivies par le Vanuatu vendredi, avec l’aide d’avions militaires français.
Audrey, une touriste bloquée à Nouméa, a raconté : « J’étais venue en vacances visiter ma meilleure amie (…) Le conflit a éclaté et je suis restée coincée ». Son vol retour initialement prévu pour le 17 mai a été annulé, prolongeant son séjour de manière indéfinie en raison de la fermeture continue de l’aéroport.
Elle a décrit « l’attente interminable » et expliqué qu’elle avait rempli un formulaire en ligne pour signaler son désir de quitter la Nouvelle-Calédonie. Vendredi, elle a reçu un courrier électronique l’informant qu’elle devait se tenir prête, suivi d’une confirmation samedi pour son départ de Magenta.