La Première ministre Élisabeth Borne a exprimé ses condoléances et rendu hommage à Carène Mezino lors d’une déclaration publique. Elle a souligné que le métier de soignant est une vocation et un engagement pour protéger, soulager et sauver des vies et non pas pour la perdre de cette façon là.
Élisabeth Borne s’est rendue à l’hôpital parisien Georges-Pompidou en compagnie du ministre de la Santé, François Braun, pour participer à une minute de silence avec le personnel soignant en hommage à Carène Mezino.
Carène Mezino a perdu la vie en exerçant son métier, victime d’un acte de violence commis par un individu ayant des antécédents psychiatriques importants. Cela met en évidence les défis auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé et souligne l’importance de garantir leur sécurité et leur bien-être dans l’exercice de leurs fonctions.
« La perte de Carène Mezino est une tragédie et il est essentiel de reconnaître les contributions vitales des soignants et de soutenir leur travail crucial au sein du système de santé ».
Un besoin de sécurité renforcée
Élisabeth Borne a mit en évidence les qualités remarquables de Carène en tant que soignante. « Elle était décrite comme une personne énergique et douce, dotée d’empathie et de professionnalisme, toujours présente pour soutenir ses collègues et prendre soin de ses patients. Ces témoignages illustrent le caractère exceptionnel de Carène et l’impact positif qu’elle avait sur ceux qui l’entouraient ».
La Première ministre a également exprimé sa préoccupation pour la collègue de Carène, Christine, qui a été gravement blessée lors de cet acte tragique. Elle a assuré que tout le soutien nécessaire serait apporté à Christine dans cette période difficile.
Elle a également souligné la nécessité d’une réponse politique face à cette tragédie en évoquant le sentiment d’injustice qui accompagne la douleur ressentie et a exprimé la volonté de protéger les professionnels de la santé et d’assurer leur sécurité.
Puis, Élisabeth Borne a conclu son intervention en invitant « la communauté des soignants » à observer une minute de silence, ce qui était également prévu dans les autres hôpitaux français.
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