Vladimir Poutine Affirme Son Soutien à Kamala Harris pour la Présidentielle Américaine de Novembre

Lors d’un forum économique à Vladivostok, le président russe Vladimir Poutine a annoncé son soutien à Kamala Harris pour l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. Cette déclaration intervient au lendemain d’accusations d’ingérences électorales formulées par Washington et rejetées par Moscou.

Vladimir Poutine a expliqué que le soutien à Harris découle d’une recommandation faite par le président américain Joe Biden lui-même : “Le président Biden a conseillé à ses électeurs de soutenir Mme Harris, donc nous la soutiendrons également”, a-t-il affirmé. Poutine a ajouté avec une touche de légèreté : “De plus, son rire expressif et contagieux témoigne de sa bonne santé.”

Le président russe a également critiqué Donald Trump, soulignant que l’ancien président avait imposé “plus de sanctions à la Russie que tout autre président avant lui”. Poutine a exprimé l’espoir que Kamala Harris pourrait éviter de telles mesures.

La Russie a été accusée d’ingérence dans l’élection présidentielle de 2016 en faveur de Donald Trump, qui a remporté le scrutin. En réponse aux accusations d’ingérence dans les élections de novembre 2024, les autorités américaines ont imposé des sanctions et ouvert des enquêtes contre des responsables du média russe RT.

Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a qualifié ces mesures de “campagne d’information” préparée à l’approche de l’élection et a promis une réponse russe qui “fera frémir tout le monde”. Les autorités américaines n’ont pas précisé quel camp bénéficiera des supposées ingérences russes, le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, indiquant seulement que les préférences de la Russie n’avaient pas changé depuis la dernière élection.

Avant le retrait de Joe Biden de la course au profit de Kamala Harris, Vladimir Poutine avait exprimé une préférence pour le président sortant plutôt que pour Donald Trump. L’ex-président américain, quant à lui, est souvent accusé par ses détracteurs démocrates d’avoir une affinité avec Vladimir Poutine.