Après le drame survenu à Marseille, le ministre de Le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein  c’est rendu sur place pour apporter le soutien du gouvernement en premier lieu aux sinistrés et à quel point il tenait à féliciter tous les services de secours sur place qui réalise un travail formidable dans des conditions tout de même difficile

“je tiens à féliciter la ville de Marseille, ses habitants et tous les secours qui interviennent encore à l’heure où je vous parle et aussi pour qu’ils soient assuré du soutien du gouvernement. C’est avec une grande émotion que je m’adresse aussi aux familles des victimes face au drame que nous venons de connaître”. C’est avec ces quelques mots que le ministre de l’Intérieur a commencé sa conférence, au cœur même du 5e arrondissement.

Dés dimanche, plus de 200 personnes ont été délogé des rues adjacentes et du lieu du drame : rue de Tivoli, rue Terrusse et rue Abbé-de-l’Épée a déclaré le ministre délégué à la Ville et au Logement. Le périmètre des “évacuations” est assez large puisqu’il concerne 43 immeubles autour de celui qui c’est effondré à la suite d’une explosion. Parmi elle 58 personnes ont passé la nuit dans un hôtel selon une source des services de secours. Certains on fait le chois de dormir chez des amis ou encore en famille.

“Les recherches se déroulent avec beaucoup de prudence par les marins pompiers car il faut avancer avec prudence. Il arrive que les immeubles voisins bougent et de toute façon se sera un travail sur le long terme en encore avec les élus de la ville de Marseille”, tient encore à préciser le ministre délégué.

L’effondrement de l’immeuble c’est produit un peu avant une heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche, au 17 rue de Tivoli dans le 5e arrondissement de Marseille suite à une explosion dont la source et les conséquences ne sont pas établies. “Quelques heures après les immeubles contiguës, immeubles situé au numéro 15 et numéro 9=19 se sont partiellement effondrés. Dans un communiqué fait état de la situation, la mairie de Marseille ajoute qu’aucun de ces trois immeubles “n’étaient frappés par un arrêté de péril”.

Les immeubles seront évalués par les experts et il faut laisser le temps à l’enquête pour connaître les raisons de ce drame

“Il faut d’abord laissé faire les marins pompiers pour qu’ils poursuivent leur travail méticuleux. En ce qui concerne l’enquête, la procureur fait son travail, mais il ne faut pas “s’éparpiller”. Place d’abord aux familles des victimes et aux personnes à reloger. Chaque cas étant unique, les services de la ville de Marseille on fort affaire, et l’État entend apporter tout son soutien dans ce drame humain.”

Il est peu probable que les personnes habitant “les immeubles adjacents à ceux qui ce sont effondrés, puissent retrouver “leur chez soi” rapidement à confirmé Olivier Klein ce lundi.

On est en présence “d’un suivi sur le long terme, un accompagnement au long cours”. En ce qui concerne le relogement des familles concernées, tous les services de la ville s’affèrent pour que cela se passe dans de bonne s conditions. Il encore difficile de prévoir ce qu’il adviendra des autres immeubles et si certains devrons être détruits : cela passera par l’avis d’ingénieurs et d’architectes. Il semblerait que dans les rues voisines, certains habitants “évacués” ont eu accès à leur logement dans la matinée pour aller chercher des affaires personnelles, a confirmé à H24 le ministre. Selon Benoit Paysan, le maire de Marseille, certains habitants  devraient pouvoir rejoindre leur logement dès demain.

L’insalubrité n’est pas à l’ordre du jour. C’est sans doute une explosion qui est à l’origine de l’effondrement

C’est la piste privilégiée par les autorités. Cependant, cette piste n’en n’est qu’aux investigations, ce qui sous entend que d’autres pistes vont être également explorées. Rien ne doit être laissé au hasard pour découvrir l’origine de cette explosion et son degrés “d’appartenance au gaz”. On ne peut pas affirmer avec certitude qu’il s’agit de l’origine de la déflagration qui a soufflé l’immeuble de quatre étages, précise Olivier Klein, qui se montre prudent envers des conclusions un peu actives, selon lui.

“L’habitat insalubre fait partie des priorités du gouvernement mais aujourd’hui ce n’est pas la question, c’est probablement une explosion”, a-t-il affirmé et se rangeant du même avis que beaucoup.