Donald Trump : L’ancien président des États-Unis, a été inculpé et il affirme être victime d’une « chasse aux sorcières » dans le but de le déstabiliser

L’ancien président des États-Unis a choisi de s’exprimer publiquement pour la première fois depuis l’annonce de son inculpation vendredi. Il est accusé d’avoir emporté des documents confidentiels avec lui après son départ de la Maison Blanche.

Dans ses déclarations samedi, Donald Trump a déclaré être la victime d’une « chasse aux sorcières », utilisant ainsi une expression souvent employée pour dénoncer des accusations infondées. Il a affirmé que ces poursuites étaient motivées par sa candidature potentielle pour un deuxième mandat présidentiel.

Ces événements suscitent des interrogations quant aux conséquences que cela pourrait avoir sur les primaires républicaines en vue de l’élection présidentielle de 2024. Les réunions républicaines dans le sud-est des États-Unis ont été l’occasion pour Donald Trump de partager son point de vue sur cette affaire.

Selon lui, c’est sa possible candidature qui pose problème

L’ancien président des États-Unis s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis l’annonce de son inculpation, déclarant être victime d’une « chasse aux sorcières ». Donald Trump a pris la parole lors de deux rassemblements républicains dans le sud-est des États-Unis, affirmant que les poursuites engagées à son encontre étaient motivées par sa volonté de briguer un deuxième mandat à la Maison Blanche.

Il est actuellement confronté à 37 chefs d’inculpation, accusé d’avoir emporté avec lui des milliers de documents, y compris certains de nature confidentielle, lors de son départ de la Maison Blanche. Ces documents auraient dû être remis aux Archives nationales, mais Trump a refusé de les restituer malgré les multiples demandes du FBI.

Cette inculpation, qui fait suite à une première inculpation pour fraudes comptables il y a deux mois, pourrait avoir des conséquences majeures sur la course à la présidentielle de 2024, où Trump est considéré comme le favori des primaires républicaines, tout en étant confronté aux poursuites du ministère de la Justice dirigé par le président démocrate sortant.

Lors de son discours à Colombus en Géorgie, il a déclaré : « C’est pour cela qu’ils le font, si je ne l’étais pas (candidat), il n’y aurait pas de chasse aux sorcières, il n’y aurait pas d’inculpation ». Plus tard, à Greensboro en Caroline du Nord, il a qualifié les poursuites engagées contre lui d' »inculpation sans fondement » et a dénoncé l’utilisation politique du ministère de la Justice par le gouvernement de Joe Biden, la qualifiant d’un des abus de pouvoir les plus graves de l’histoire du pays.

La comparution de Trump devant un tribunal fédéral à Miami est prévue pour mardi, seulement trois jours après ces rassemblements. Il est accusé d’avoir mis en danger la sécurité nationale des États-Unis en conservant des documents confidentiels, y compris des informations militaires et nucléaires, après son départ de la Maison Blanche.

Victime malgré-lui

L’ancien président continue de clamer qu’il est victime d’une cabale politique, dénonçant ce qu’il considère comme une attaque judiciaire injuste dirigée contre lui.

Parmi les 37 chefs d’inculpation figurant dans l’acte d’inculpation publié vendredi, on retrouve des accusations de « rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale », d' »entrave à la justice » et de « faux témoignage ». Trump a réagi à son inculpation via une série de publications sur son réseau social Truth Social, qualifiant le procureur spécial en charge de l’enquête, Jack Smith, de « dérangé ». Il a également accusé Joe Biden d’avoir orchestré une ingérence électorale présumée, bien que Biden ait déclaré ne pas avoir discuté de cette affaire avec son ministre de la Justice.

Le camp républicain, dans l’ensemble, s’est solidement rangé derrière l’ancien président. Kevin McCarthy, chef républicain de la Chambre des représentants, a qualifié l’inculpation de Trump de « jour sombre » pour les États-Unis, mais a assuré que lui et tous ceux qui croient en l’État de droit étaient aux côtés de Trump.

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, principal rival de Trump pour l’investiture républicaine, a également dénoncé un ministère de la Justice supposément « instrumentalisé ».

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