Disparue depuis le 25 janvier, Sihem a été
retrouvé morte dans une forêt

Disparue depuis le 25 janvier, Sihem a été retrouvé morte dans une forêt. Deux personnes en garde à vue dont celle qui à donné des “indices” permettant de retrouver le corps de la jeune fille

“Je confirme ce jour que le corps de la jeune Sihem a été retrouvé cette nuit aux alentours de 1 heure du matin sur un chemin isolé près de la Grande Combe”, a indiqué Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes lors d’une conférence de presse organisé rapidement après la découverte du corps de la jeune fille.

C’est suite à une querelle amoureuse que le suspect s’en ait pris à sa victime au point de lui enlever la vie. Il s’était retrouvé ce soir là en toute intimité. C’est ce que l’homme a indiqué aux enquêteurs.

“Il faisait ses déclarations pour elle, pour sa famille et pour sa conscience”, nous à précisé Cécile Gensac, tout en mentionnant que l’homme de 39 ans fait partie de l’entourage familial éloigné de la victime.

Sihem avait disparue depuis une semaine

Sihem Belouahmia n’a plus donné signe de vie depuis le 25 janvier. Et ce soir-là, c’est un ami qui l’avait déposée chez sa grand-mère, chez laquelle elle venait régulièrement. La nonagénaire, malade, avait entendu un bruit de porte, sauf que la jeune fille était partie sans ses affaires. Son père avait donné l’alerte dès le lendemain en signalant sa disparition au commissariat d’Alès.

L’individu est en fait l’ancien époux d’une cousine de la victime. Il a expliqué aux enquêteurs entretenir une liaison secrète avec Sihem Belouahmia depuis plusieurs semaines. D’après ces dires, un rendez-vous était fixé le 25 janvier au soir et lors de celui-ci une dispute a éclaté entre eux, concernant leur idylle.

L’autopsie permettra de déterminer la cause de la mort

C’est en fin d’audition que l’individu de 39 ans a reconnu avoir tué la jeune fille. Le suspect  a ensuite donné des indications sur la localisation du corps. En se rendant sur place, le juge d’instruction, en appuis des gendarmes, n’ont pu que constater les faits du drame. Une jeune femme gisait au sol en bordure d’un chemin de campagne et correspondait en tout point à la description de Sihem. 

Dans l’heure qui suivit, le suspect a alors été mis en examen pour “séquestration sans libération volontaire avant le septième jour”. Une requalification pénale devrait néanmoins avoir lieu dans les prochains jours. Le principal suspect devrait être mis en examen pour “meurtre”. Reste à savoir s’il y a eu préméditation ou non. Espérons que l’enquête permettra d’éclairer cette “zone d’ombre”.

L’autopsie qui sera réalisée permettra de déterminer les causes exactes de la mort de la jeune fille et vers quelle heure elle a été tuée. Les conclusions de l’autopsie son attendue semaine prochaine et seront sans nulle doute comparée à la version des faits du principal suspect. 

Le suspect reconnait avoir étouffé la victime

D’après ce que nous ont les gendarmes, l’homme a parlé d’une forme de pression qu’il subissait de la part de la jeune femme, une sorte de chantage,  au risque de dévoiler leur relation secrète.

Et, dans un moment de “folie”, a-t-il expliqué aux gendarmes, il reconnait avoir étouffé Sihem. Si cette “thèse” est confirmée, il n’y a eu aucune préméditation. Reste à savoir si les conclusions de l’autopsie abonderons dans son sens ou pas et si le travail des enquêteurs, qui permettra de déterminer les causes réelles du meurtre, sont de même nature que les déclarations du suspect qui ont conduit à ce drame.

“Les investigations qui permettront de confirmer scientifiquement l’identité de la victime ainsi que les circonstances de son décès et de les confronter aux déclarations du mis en examen se poursuivent sous la direction du magistrat instructeur”, a tenu à préciser la procureure de la République de Nîmes.

Un mal pour un mal

Avec de lourds antécédents judiciaires, le prévenu de 39 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, après ses aveux. Il devait être jugé devant les assises du Gard ce mercredi dans une autre affaire, celle d’un vol à main armée. Mais au vu des nouvelles charges qui pèsent contre lui, l’audience a été renvoyée à une date ultérieure.

Cet individu n’en était pas à sa première condamnation. On en décompte cinq pour atteinte aux biens et huit pour des infractions en lien avec la conduite d’une voiture. La plus lourde condamnation à ce jour qu’il a purgé est de 12 ans pour vol à main armée. Il risque une peine beaucoup plus importante pour le meurtre de Sihem.