Disparition du petit Émile : Reste qu’il faut maintenant découvrir les circonstances dans lesquelles est mort cet enfant

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Les enquêteurs attachent une grande importance à la topographie du terrain du Haut-Vernet, où le jeune garçon a disparu l’été dernier, étant donné que des ossements ont été découverts dans une région montagneuse boisée et escarpée. L’enquête est toujours en cours

Les restes d’Émile, disparu depuis le 8 juillet 2023, ont été trouvés ce samedi 30 mars. Les autorités s’efforcent maintenant de déterminer la cause du décès du petit garçon âgé de 2 ans.

Une attention particulière est portée à la zone où le crâne a été localisé, car cet endroit avait déjà fait l’objet de recherches après la disparition d’Émile l’été dernier. Depuis le week-end dernier, le secteur a été placé sous “gel” et des fouilles minutieuses sont en cours, avec le soutien d’un escadron de gendarmerie mobile et de chiens spécialisés.

Pourquoi n’a-t-on découvert que le crâne et des dents ?

Une randonneuse a trouvé le crâne et des dents le samedi 30 mars, neuf mois après la disparition d’Emile. Pour une raison inconnue, elle a emporté les ossements et les a remis à la gendarmerie de la Seyne-les-Alpes, selon Nicematin, plutôt que de les laisser sur place et d’alerter les autorités. Selon Le Figaro, la randonneuse est une résidente locale.

“En général, le crâne est l’os humain le plus fréquemment rapporté par des personnes ordinaires aux enquêteurs. Par exemple, il est très difficile pour les passants d’identifier un fémur d’enfant comme un os humain s’il est trouvé dans la nature”, a expliqué Norbert Telmon, chef du service de médecine légale de Rangueil, dans La Dépêche du Midi.

Il est crucial de retrouver d’autres éléments sur les lieux pour la progression de l’enquête. “Nous avons une partie des ossements, mais nous pourrions ne pas avoir tous les éléments nécessaires pour déterminer les circonstances du décès”, a averti Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie, sur franceinfo. “Nous ne sommes pas certains de découvrir la cause ou les circonstances de la mort”, a-t-elle ajouté.

Deux équipes de chiens spécialement formées pour la détection de restes humains ont été envoyées à Vernet, là où les ossements ont été découverts

Les enquêteurs sont déterminés à dissiper les nombreuses incertitudes persistantes. Depuis le matin du lundi 1er avril, deux équipes spécialisées dans la recherche de restes humains sont actives au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), où les ossements du jeune Emile ont été découverts. Leur objectif est de retrouver les derniers vestiges de l’enfant et de démêler les circonstances entourant sa mort. Restez informés grâce à notre couverture en direct.

Un vaste dispositif de recherche est en place. Environ une centaine de gendarmes sont mobilisés dans la région depuis lundi matin. Parmi eux, des experts de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie, notamment des anthropologues spécialisés dans l’analyse du sol, ont été déployés, a annoncé Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie Nationale.

Les enquêteurs scrutent chaque indice avec attention. Ils espèrent déterminer si les ossements ont été déplacés ou non, et s’ils l’ont été, par quel moyen : par une personne, un animal, ou encore par des conditions météorologiques ayant altéré le sol et déplacé les restes jusqu’à leur emplacement actuel, a expliqué la porte-parole de la Gendarmerie Nationale lors d’une intervention sur franceinfo.

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