Peu de temps après l’annonce de la découverte des ossements de l’enfant disparu en juillet dernier près du village du Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, le groupe Facebook “Prions pour Emile” est inondé de messages. Comptant plus de 20 000 membres, ce groupe voit ses membres exprimer leur soutien et leur compassion.

“En cette triste journée de dimanche, prions pour que notre petit ange soit accueilli au Paradis par notre Seigneur”, écrit l’un des membres du groupe. Un autre écrit : “Mes prières vous accompagnent aujourd’hui et pour les jours à venir.”

Une publication de soutien particulièrement émouvante attire l’attention : “Chers parents d’Émile, nous avons prié avec vous, et aujourd’hui nous pleurons avec vous. Que le Seigneur vous accorde la grâce de supporter cette terrible nouvelle. Que votre petit saint au ciel intercède pour vous apporter la paix”, exprime un troisième membre. Des messages de soutien continuent d’affluer, souhaitant aux parents “force et courage” dans cette épreuve difficile.

Des restes humains correspondant au jeune Émile ont été découverts et identifiés ce week-end. Selon les informations de BFMTV, une randonneuse a trouvé un crâne et des dents dans une zone qui avait pourtant été fouillée au moment de la disparition de l’enfant.

La question qui persiste depuis neuf mois refait surface ce dimanche 31 mars, après l’annonce par le procureur de la République d’Aix-en-Provence de la découverte et de l’identification des restes appartenant à Émile, disparu depuis le 8 juillet au Haut-Vernet.

Une source proche de l’enquête a déclaré à H24 MEDIA que la zone où les restes d’Émile ont été découverts avait été fouillée auparavant. Cette source a également noté que le terrain reste difficile, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enquêteurs n’ont pas trouvé les restes malgré les efforts déployés dans le hameau.

De son côté, le maire du Vernet, François Balique, a déclaré au Figaro que la zone avait été “archi-fouillée”. Il a ajouté que cette zone est fréquentée par les chasseurs, les habitants et qu’elle a fait l’objet de travaux forestiers à l’automne.

La question qui se pose est de savoir comment une randonneuse a pu découvrir les restes de l’enfant lors d’une simple promenade, seulement deux jours après la “mise en situation”. Cette interrogation demeure sans réponse pour le moment.

La situation est en cours de développement et les prochaines 48 heures pourraient être cruciales. La zone a été sécurisée par les gendarmes et des fouilles approfondies seront menées, selon une source proche de l’enquête citée par H24 MEDIA.