L’adolescente a mystérieusement disparu il y a plus d’une semaine, alors qu’elle était censée prendre un train, entre deux communes du Bas-Rhin

L’enquête concernant la disparition de Lina, survenue entre deux communes du Bas-Rhin, continue d’évoluer. Le dimanche 1er octobre, les procureurs de la République de Saverne (Bas-Rhin) et de Strasbourg ont annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour les chefs d' »enlèvement ou séquestration de plus de sept jours », plus d’une semaine après la disparition de l’adolescente. Deux juges d’instruction ont été désignés pour traiter cette affaire qualifiée de « faits criminels ».

Le matin du 23 septembre, la lycéenne a quitté seule et à pied sa résidence à Plaine (Bas-Rhin) pour se rendre à la gare SNCF de Saint-Blaise-la-Roche, où elle devait prendre un TER pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré les recherches menées par la gendarmerie, avec le soutien de bénévoles, le long de la route départementale 350 qui relie ces deux localités, aucune trace de la jeune fille n’a été découverte jusqu’à présent.

Les forces de l’ordre ont minutieusement inspecté divers endroits dans la zone où la disparition de Lina aurait pu avoir lieu, y compris une maison à Diespach (Bas-Rhin), située à environ quatre kilomètres de son domicile. Cependant, ces fouilles n’ont pas produit de résultats significatifs selon une source proche de l’enquête. Par ailleurs, les gendarmes n’ont pas recueilli suffisamment d’éléments incriminants contre le propriétaire de la maison, et aucune garde à vue n’est actuellement prévue, comme l’a précisé cette source dimanche après-midi.