Dans le cadre de l’enquête concernant la disparition de Lina, une adolescente de 15 ans, trois individus ont été soumis à une mesure de garde à vue mardi. Cependant, cette mesure a été levée dans la nuit de mardi à mercredi, faute de preuves incriminantes, selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP

Ces gardes à vue étaient considérées comme un espoir pour faire avancer un dossier qui semblait stagnant depuis six mois. Elles étaient destinées à permettre aux enquêteurs de mener des vérifications et d’explorer des pistes, comme l’avait précisé une source proche de l’enquête la veille.

Les personnes interrogées devaient notamment fournir des explications sur des incohérences dans leur emploi du temps le jour de la disparition de Lina. D’autres témoins ont également été convoqués pour des auditions libres.

Le procureur de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, a souligné que ces gardes à vue s’inscrivaient dans l’objectif global de rechercher la vérité et d’examiner toutes les hypothèses émises depuis le début de l’affaire.

Lina a été vue pour la dernière fois le 23 septembre alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré les recherches intenses menées depuis lors, aucune trace de la jeune fille n’a été retrouvée.