Le discours à la nation de Vladimir Poutine dans lequel il a été beaucoup question de l’Ukraine, de l’Occident et des livraisons d’armes. La Russie ne “lâchera” rien
Vladimir Poutine c’est présenté en homme fort avec des mots choisis, tout en volonté. C’est au nom du peuple russe que le président du Kremlin à tenu à rappeler que le Russie serait toujours la Russie. Que sur le champ de bataille, elle n’avait pas d’égale et qu’il était impossible de battre la Russie. Et de poursuivre avec la même conviction : « Nous allons régler pas à pas, soigneusement et méthodiquement, les objectifs qui se posent devant nous. » Voilà sans doute la phrase la « plus marquante » et qui en dit long sur la volonté du Kremlin de ne rien « lâcher » dans ce que Poutine continue d’appeler une « opération militaire spéciale ». Cela fait déjà un an que le conflit oppose l’Ukraine et la Russie avec en toile de fond les États-Unis, qui, par la voix de son président quelques heures plus tard, se feront fort de rétorquer à Vladimir Poutine que eux non plus ne « lâcheront » rien. Et, il faut bien se l’avouer, cela n’est pas s’en rappeler les conflits du passé qui ont opposé ces deux grandes nations.
Près d’un an de conflit et rien n’a « changé » dans le discours
Poutine dit protéger la Russie et dans son allocution, comme c’est souvent le cas ces derniers temps, l’homme fort du Kremlin continue de proclamer « défendre les habitants de nos régions historiques, assurer la sécurité de notre pays et pour éliminer une menace qui provenait du régime néonazi en Ukraine »
Une escalade qui ne peut que s’accentuer face aux livraisons d’armes
Et ce n’est pas peut dire que Vladimir Poutine martèle à qui veut l’entendre que la livraison d’armes fait durer le conflit. Car selon lui c’est l’Occident qui est responsable du conflit et il ne saurait en être autrement. N’est-il pas vrai que la Russie « a fait tout ce qui est en (son) pouvoir pour régler ce problème par des moyens pacifiques. » « Mais, dans notre dos se préparait un autre scénario », a-t-il lancé sans retenue, affirmant que les accords de Minsk c’est du « bluff politique ». Mais à ce jeu de « poker menteur politique » on assiste à une guerre bien réelle. Et de poursuivre avec le « même langage » :
« Les promesses occidentales pour une paix étaient un mensonge, ils cherchaient à gagner du temps et ont fermé les yeux alors qu’il y avait meurtres politiques et répressions par Kiev », ne c’est-il pas privé de proclamer.
Plus le discours de Poutine avançait, plus celui-ci s’orientait inexorablement vers des « accusations » à peine dissimulées et qui pointait les États-Unis et « le régime de Kiev » comme l’instigateur du conflit. Ce sont eux qui ont fait éclater la guerre, et nous avons fait tout ce qu’il est possible de faire pour remédier au conflit », a-t-il « suggérer en affirmation » , pointant l’élite occidentale de vouloir faire entrer « ce conflit local » dans « une phase d’affrontement mondial ». Ce qui serait la pire des choses.
Et la livraison d’armes des occidentaux à Kiev ne fait « qu’alimenter » les combats. C’est d’ailleurs sous forme d’avertissement que Vladimir Poutine a tenu à préciser que « plus l’Occident livrera des systèmes de grande portée à l’Ukraine, plus nous serons obligés d’intervenir pour prévenir la menace pour notre pays ». « C’est inévitable », a-t-il cette fois ci prévenu sur un ton plus marqué.
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