Au cours de la nuit du samedi au dimanche, des individus à bord d’un véhicule ont ouvert le feu en direction d’immeubles. Le procureur de la République de Dijon a indiqué qu’un homme de 55 ans avait perdu la vie, touché mortellement par l’un de ces tirs alors qu’il se trouvait chez lui

La personne décédée, âgée de 55 ans, était endormie à l’intérieur de son appartement au premier étage lorsqu’elle a été atteinte. Dans la nuit de samedi à dimanche à Dijon, un homme a perdu la vie chez lui, touché par un tir visant son immeuble, a annoncé le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, à l’AFP. L’incident tragique s’est déroulé dans le quartier Stalingrad, sur un point de deal, où deux individus ont ouvert le feu de manière indiscriminée sur la façade d’un bâtiment, selon une source policière relayée par H24 MEDIA.

Au premier étage, à l’intérieur de son appartement, un homme de 55 ans a été touché par une balle perdue. Alertés par la femme de la victime, les secours sont intervenus peu avant 1 heure du matin, constatant malheureusement le décès de l’homme. La question se pose quant à savoir s’il s’agit d’une nouvelle victime collatérale de cette violence nocturne.

“Réveillés par une rafale de coups de feu, la fusillade s’est déroulée dans le quartier Stalingrad de la ville

Deux individus sont actuellement en fuite, d’après une source policière citée par France Bleu Bourgogne, qui précise que les premiers éléments laissent penser que l’homme tué n’était pas la cible des tireurs. La Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) a été mobilisée pour l’enquête.

La fille de la victime, âgée de 23 ans, a livré un témoignage poignant sur les lieux du drame. “Mon père et moi, avec ma mère, on a été réveillés par une succession de coups de feu puis ça s’est arrêté. Puis ça a repris, et quand on est allé voir mon père qui dormait dans son lit, il était mort,” a-t-elle déclaré à l’AFP, souhaitant conserver l’anonymat. Elle a ajouté que son frère de 24 ans se trouvait également dans l’appartement de cette famille kosovare établie en France depuis 14 ans.

La jeune femme a souligné qu’il y a quelques années, des coups de feu avaient déjà touché leur appartement lors d’une précédente fusillade sur la façade de l’immeuble. Elle estime qu’il s’agit “sûrement d’un règlement de comptes” et a exprimé son désir de quitter Dijon, affirmant : “J’aimerais que la France protège mieux ses habitants.” Elle a partagé ces mots avec émotion et des larmes, exprimant le choc ressenti face à cette tragédie.”

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