Deuxième semaine de grève consécutives pour les médecins généraliste avec en point de mire toujours la même revendication, une revalorisation des tarifs pour les consultations.
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Le mouvement est largement suivi par les médecins généralistes, qui, dans un communiqué via le collectif « Médecins pour demain » précise que « le gouvernement n’a malheureusement pas daigné nous accorder de l’attention ». Et d’ajouter qu’il fallait tout faire pour éviter la « décadence » du système de santé français.
Nul ne sait à aujourd’hui si ce mouvement va durer dans le temps, alors que la première semaine de grève devait se terminer lundi. Le mouvement ayant été reconduit il faut s’attendre à voir au moins un cabinet sur deux fermés jusqu’au lundi 9 janvier. Cela aura sans doute pour effet « d’engluer » SOS Médecin et même les urgences.
Sur le site du collectif il est indiqué que « le gouvernement n’a malheureusement pas daigné nous accorder de l’attention malgré cette première semaine de grève ». Et d’annoncer qu’une journée de manifestation aura lieu le 5 janvier.
La principale revendication des médecins sont des conditions « décentes et dignes »
Avec en ligne de mire un doublement des tarifs pour les consultations de base. Celle-ci passerai ainsi de 25 à 50 euros. Alors que la médecine de ville est sous tension au même titre que les hôpitaux, cela permettrait de créer « un choc d’attractivité ».
Une grève du secteur médicale est toujours la malvenue. Les médecins grévistes en sont bien conscient et n’oublie par pour autant leurs patients. Qui, si rien n’évolue, risque de pâtir dans les mois à venir. Le collectif est assez « engagé » dans ses propos, ne laissant que peu de place à l’équivoque quant à l’avenir de la profession si les choses restent en l’état.
Le ministre de la santé à rappelé que le moment était mal venu pour faire une grève
Faisant référence à la triple épidémie qui sévie sur tout le territoire, il a martelé lors d’une intervention que « Ce n’est pas dans une période la plus difficile comme actuellement que c’est une bonne chose de faire grève« .
Et pour corroboré les propos du ministre de la santé, la préfète d’Eure-et-Loire n’a pas hésité une seconde pour réquisitionner des médecins pour le nouvel an. Depuis le début du mouvement social début décembre, l’Assurance maladie à constaté une baisse de 30% chez les médecins généralistes.
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