Trois individus ont été appréhendés le samedi 10 février, dont deux ont été conduits en garde à vue. Ces deux hommes font l’objet de soupçons de proxénétisme aggravé

Les forces de l’ordre sont intervenues ce samedi après-midi dans un bâtiment du 19e arrondissement de Paris pour procéder à l’interpellation de trois individus. Deux d’entre eux ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour proxénétisme aggravé, tandis que le troisième a été relâché, selon des sources policières et judiciaires, confirmant les informations du Parisien.

La garde à vue de ces deux hommes, âgés de 26 et 31 ans, a été prolongée jusqu’à ce dimanche soir, a précisé le parquet de Paris à H24 MEDIA.

L’enquête, menée par la Brigade de protection des mineurs de la préfecture de police de Paris, a été lancée dès vendredi après qu’un père a reçu un appel de sa fille, l’une des victimes. Cette dernière, ayant fugué du foyer où elle résidait, a signalé être retenue contre son gré dans un appartement de l’avenue de Flandres.

Les enquêteurs ont pu localiser le téléphone portable de la jeune fille et identifier ainsi l’appartement où elle était retenue. L’intervention des policiers a permis de découvrir une autre adolescente à l’intérieur, les deux victimes étant âgées de 15 et 17 ans respectivement.

Interpellation de suspects liés à une affaire d’enlèvement

Des individus sous l’emprise de l’alcool ont été impliqués dans un incident armé à Paris. Le vendredi 9 février, le père d’une adolescente fugueuse depuis le 16 janvier a reçu un appel de sa fille, affirmant avoir été enlevée et séquestrée. Les enquêteurs ont pu localiser son téléphone, conduisant à l’interpellation des suspects dans un appartement du 19e arrondissement de la capitale.

À leur arrivée, les enquêteurs ont été confrontés à trois individus visiblement alcoolisés. L’un d’eux a exhibé une arme blanche, provoquant une riposte des policiers avec un pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser.

La garde à vue a été initialement appliquée à trois suspects, deux hommes âgés de 25 et 30 ans et une femme de 22 ans, selon les informations fournies par le parquet. La femme a été libérée de sa garde à vue le dimanche suivant, après que les investigations l’aient disculpée. Les gardes à vue des deux hommes ont été prolongées ce même dimanche soir.

Le parquet indique que, pour l’instant, les enquêtes menées par la brigade de protection des mineurs de la préfecture de police ne révèlent pas notion d’enlèvement ni de séquestration.