On est plus chez soi, clame une propriétaire d’un appartement à Nice. Trous dans les murs, radiateurs arrachés. Comment une résidence se trouve victime d’un couple de squatteurs. D’abord « installés » dans un premier appartement, puis un second, ils ont « pris la main » sur l’immeuble.
Pour cette habitante, c’est l’investissement d’une vie doublé d’un coup de cœur. Acheté sur plan, en VEFA Vente en l’état futur d’achèvement), ce charmant deux pièces était destiné à la location. Seulement voilà, une fois la construction terminée, des squatteurs n’ont rien trouvé de mieux que de changer la serrure et sont allés jusqu’à s’installer. Face à cette situation qui durera plusieurs mois, ou visiblement rien ne pouvait être fait, elle décide de se faire justice elle-même
« J’ai décidé un jour où ils n’étaient plus dans l’appartement de changer à mon tour les serrures pour pouvoir récupérer mon bien », déclare-t-elle.
Mais elle n’est pas au bout de ses surprise, et en pénétrant dans l’appartement, la surprise fut grande et particulièrement désagréable : « La plaque de cuisson, des trous dans les murs… Et un radiateur arraché. » Des dégâts conséquents et qui dépassent les 20.000 euros de préjudices.
« Pour eux c’est normal de refuser de quitter les lieux ». « Bienvenue dans un monde à l’envers ».
Après avoir été délogé, ces squatteurs ne s’en laissent pas compter et décident, en toute illégalité, de s’installer dans un autre appartement, au rez-de-chaussée. Le propriétaire de cet appartement vit à l’autre bout de la France, dans le nord. Idem ce logement avait été acheté au cours de l’année 2021 et sur plan également. Avec le même objectif de location.
Mais une fois un locataire trouvé, J.P., le propriétaire du logement squatté, est informé de la très mauvaise nouvelle. « J’appelle la copropriété qui me dit: ‘ah vous êtes le deuxième, déclare-t-il ce vendredi, sur H24. « Et vous imaginez ma grande surprise, car je n’aie jamais été informé qu’un premier squat avait eu lieu ».
Pour autant J.P. n’entend pas se laisser faire et décide d’engager une procédure. Par voie d’huissier et avec l’aide d’un avocat, il entame la procédure. Pour connaître un peu les tenants et les aboutissants de cette « sombre affaire », il prend contact avec la première propriétaire qui a connu les mêmes déboires et prend le même avocat pour avoir un jugement rapide.
Il a demandé l’expulsion des squatteurs. Par ordonnance du 13 décembre 2022, le tribunal judiciaire a ordonné leur expulsion, non assortie du délai de 2 mois à compter du commandement de quitter les lieux, a appris H24, d’une source proche du dossier.
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