En réaction à cette mobilisation sociale, l’aviation civile française a exigé des compagnies aériennes la suppression de 75% des vols au départ ou à l’arrivée de Paris-Orly, et de 55% à Roissy-Charles-de-Gaulle
La circulation aérienne est fortement perturbée ce jeudi 25 avril sur l’ensemble du territoire français en raison des annulations de vols imposées aux compagnies aériennes pour faire face à une grève des contrôleurs aériens. Selon les données de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) consultées par l’AFP, environ 2 300 vols au départ ou à l’arrivée des aéroports français sont programmés pour la journée, contre près de 5 200 la veille. Les annulations touchent principalement les vols courts et les moyens-courriers.
Pour ajuster les effectifs disponibles au trafic, l’aviation civile française avait demandé aux compagnies de supprimer 75% des vols au départ ou à l’arrivée de Paris-Orly, 55% à Roissy-Charles-de-Gaulle, 65% à Marseille-Provence et 45% sur les autres plateformes aéroportuaires du pays.
Malgré les perturbations, les retards demeurent relativement limités pour les vols maintenus, selon la DGAC. L’aéroport d’Orly est le plus impacté, avec un retard moyen de 44 minutes à l’arrivée et de 26 minutes au départ. L’annonce d’un accord de fin de crise par le principal syndicat, le SNCTA, mercredi matin, avait suscité l’espoir d’un allégement des contraintes pesant sur les compagnies aériennes.
Cependant, cet accord est survenu trop tard pour éviter les perturbations, d’autant que les trois autres syndicats d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-ICNA, l’Usac-CGT et le Spac-CFDT, ont maintenu leur préavis. Ils protestent contre une refonte du contrôle aérien français et réclament des mesures de compensation.
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