Plutôt symbolique, cela ne fait pas de doute. Ils étaient environ 400 manifestants qui se sont rassemblés pacifiquement devant le siège de la maison du luxe et du prestige LVMH, qui pour eux est considéré comme « l’idéologie » du capitalisme et donc son plus « fervent symbole ».
Pour sûr les manifestants étaient bien représentés avec des cheminots mais également des travailleurs de la santé, de l’éducation et un grand panel de tous les secteurs du monde du travail confondu. Devant ce symbole français du luxe et du savoir-faire, certains manifestants se sont introduit dans l’entrée du 22 rue Montaigne avec fumigènes et sifflet.
Ils voulaient une action surprise à la prestigieuse adresse du 22 avenue Montaigne, près des Champs Élysées et, de ce point vue, les manifestants sont parvenu à leur fin. Tout a commencé après une assemblée générale interprofessionnelle à Gare de Lyon d’où sont partis environ 400 grévistes qui se déplacé en métro pour se rendre au siège LVMH.
« La rue, elle est à nous », ont scandé devant l’immeuble les manifestants, dont de nombreux sont rentrés dans le siège avant d’en repartir au bout d’une dizaine de minutes
Déjà la semaine dernière un cas un peu similaire c’était produit avec les bureaux de BlackRock envahis
« Ca fait trois mois qu’on se mobilise, c’est-à-dire la mobilisation la plus importante depuis 1968. On va montrer à Macron que la détermination c’est pas lui, c’est le camp des travailleurs », a soutenu à l’AG plus tôt Fabien Villedieu de SUD-Rail.
« Si vous cherchez de l’argent pour financer les retraites et bien prenez-le dans les poches des milliardaires à commencer par Bernard Arnault », a-t-il lancé comme une bravade.
C’est au tour de la figure des gilets jaunes Jérôme Rodrigues qui était également présent à l’AG de départ d’exprimer son point de vue : « On touche à notre démocratie. On se prend des 47.1, des 49.3 qui nous montrent que la démocratie ne va que dans le sens des puissants. Le combat doit aller au-delà des retraites », a-t-il surenchérie auprès de H24.
Dans un cas un peu similaire, pas plus tard que la semaine dernière, des militants SUD-Rail et CGT avaient déjà envahi pendant une vingtaine de minutes un immeuble du 2e arrondissement parisien qui n’est autre que des bureaux de BlackRock qui représente le plus grand gestionnaire d’actifs au monde.
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