Alors que des affrontements ont eu lieu dans plusieurs ville de France, à Bordeaux, c’est la porte de la Mairie qui à fait les frais d’un affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants contre la réforme des retraites
Comme on peu le voir sur cette photo, les manifestations apportent aussi quelques débordements et, ce qui vient de se passer à Bordeaux et, à ce jour, le plus représentatif du désormais climat social qui règne un peu partout en France.
La journée d’aujourd’hui a bien entendu été marqué par la mobilisation très importante des français et des françaises en réponse sans doute à l’interview du président de la République. Il y a eu comme un « soulèvement » presque général après analyse du discours, de son contenu et surtout de ce qui a été dit. Avec notamment des portes qui se sont « fermées » concernant un éventuel retrait de la réforme de la retraite. Et le, « ce n’est pas la rue qui décide » en aura sans doute décidé plus d’eux pour des passages à l’acte plus ou moins violent ou spectaculaire comme ici à Bordeaux.
Un peu plus tôt dans la soirée, l’intersyndicale appelle à une 10e journée de mobilisation le mardi 28 mars
En ce jeudi, qui s’annonce bien plus marqué par les événements que les autres manifestations, les syndicats ont proclamé une dixième journée de grèves et de manifestations le 28 mars. Il est même question de rassemblements syndicaux de proximité ce week-end en « guise » de protestions contre la réforme des retraites.
Quant à l’exécutif, il ne s’attendait sans doute pas non plus à de tels débordements. Il cherchait plutôt à tourner la page. Mais c’était sans compter sur la ténacité des manifestants qui, rappelons-le, défile dans le calme. Les événements qui se produisent ici et là sont dus à de « groupuscules extrémistes » qui sont là pour casser et détruire, aux dire de Monsieur Darmanin. Le monde du travail donne une réponse dans le calme pour obtenir ce qu’il souhaite et dans ce dialogue de sourds entre gouvernements et représentants syndicale, un fossé semble s’être largement creusé. Et même si les chiffres qui sont communiqués ne sont jamais les mêmes lorsqu’il s’agit de comptabilisé le nombre de manifestants, la journée d’aujourd’hui aura sans doute été une dès plus fédératrice.
Alors qu’Élisabeth Borne condamne les violences et les dégradations qui ont eu lieu aujourd’hui, lors de la neuvième journée de mobilisation contre, la réforme des retraites, Gérald Darmanin salue les policiers et les gendarmes pour leur travail alors qu’ils font l’objet de cibles inacceptables.
Vers une banalisation des manifestations, pas si sûr
En déplacement à la préfecture de police de Paris, Gerald Darmanin c’est félicité de la large contribution des policiers et des gendarmes à ramener le calme dans le pays. Eux qui font l’objet de « cibles d’attaques inacceptables » de la part d’individus venus là pour « casser du flic » et qui n’ont sans doute rien à voir avec les manifestations contre la réforme des retraites.
Ce faisant, le ministre à aussi une « pensée » pour la famille du fonctionnaire qui a reçu un pavé ce jeudi dans la tête. Même si ces jours ne sont pas en danger, il n’en reste pas moins que les membres de ces familles des forces de l’ordre, vivent aussi dans un stress permanent.
« Ces casseurs, comme il les qualifie, sont souvent des groupuscules venus de l’extrême gauche ou de droite qui ne pensent qu’à mettre à bas l’État, voir même tuer des policier et d’ajouter mettre à mal nos institutions.
A lire dans l’Actualité