Des axes routiers bloqués dans plusieurs grandes villes françaises alors que les taxis expriment leur mécontentement à Paris, Lyon, Toulouse et d’autres villes

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Les conducteurs exigent une révision de leurs conditions de rémunération et appellent à des pourparlers avec le gouvernement. Leur mobilisation se poursuit ce lundi dans plusieurs villes

Une nouvelle demande émerge de la part des chauffeurs qui exigent à nouveau le retrait de la convention avec la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) concernant le transport médical. Après plus d’un mois depuis leur dernière mobilisation, les taxis se préparent à agir à nouveau ce lundi 4 mars à travers la France. Des blocages, des cortèges et des opérations escargot sont programmés dans plusieurs villes telles que Paris, Toulouse, Lyon, Nîmes, entre autres.

Le principal point de revendication reste le retrait de la convention avec la Cnam pour le transport médical. La mobilisation s’annonce particulièrement intense à Paris, où les syndicats appellent les chauffeurs à se rassembler dans les départements limitrophes avant de converger vers la capitale.

Selon Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis, citée dans Le Parisien, au moins 2 000 taxis sont attendus, tous prévus de passer par le périphérique à partir de 8 heures du matin.

Protestations à travers la France comme c’est le cas à Toulouse, Bordeaux, Nîmes et dans d’autres villes qui restent mobilisées

La Fédération nationale du taxi a informé H24 MEDIA que les chauffeurs sont appelés à organiser une opération escargot sur le périphérique intérieur de Paris à partir de 8 heures lundi matin. Des taxis de la région Grand Est, de l’Ouest et du Loiret se joindront également à ce mouvement.

À Toulouse, les syndicats prévoient de paralyser l’aéroport de Toulouse-Blagnac et de filtrer les péages menant à la rocade toulousaine depuis les autoroutes adjacentes, selon France Bleu Occitanie. À Bordeaux, les taxis se rassembleront lundi à 10 heures sur le parvis du stade Matmut Atlantique, dans le nord de la ville. Un cortège se dirigera vers l’hôtel de ville tandis qu’un autre se dirigera vers la préfecture, avant de converger vers l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, où ils passeront la nuit sur place, d’après France Bleu Gironde. Les taxis prévoient d’établir un barrage filtrant mardi. Les chauffeurs de Marseille et de la région sud-est se joindront à leurs collègues pour former un convoi commun à Nîmes. Ils mèneront une opération escargot depuis le péage situé au sud-ouest de la ville, jusqu’à la caisse d’assurance maladie et la préfecture, indique France Bleu Gard Lozère.

En Bretagne, environ une centaine de taxis sont attendus lundi matin à Rennes, rapportent France Bleu Armorique et France Bleu Breizh Izel. Les chauffeurs, venant du Finistère, du Morbihan, des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, prévoient de converger vers Rennes vers 7 heures. Ils mèneront ensuite une opération escargot en circulant sur la rocade “à vitesse réduite” avant de rejoindre la préfecture d’Ille-et-Vilaine en fin de matinée.

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