Le chef de l’État a pris la parole devant des maires conviés à l’Élysée, abordant la tragédie de la rixe mortelle à Crépol, ayant entraîné le décès d’une personne et causé plusieurs blessures graves
Le président Emmanuel Macron a vivement condamné, le mercredi 22 novembre, le « terrible assassinat » du jeune Thomas, soulignant que cet événement nous a tous profondément marqués. L’adolescent a perdu la vie lors d’un bal à Crépol (Drôme) durant la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre.
S’adressant aux maires lors d’une réception à l’Élysée, le chef de l’État a souligné : « Nous sommes confrontés de plus en plus à des actes de violence à votre égard, élus de la République, mais également à des actes de violence qui nous touchent tous. »
Environ 6 000 personnes se sont réunies mercredi à Romans-sur-Isère (Drôme) pour rendre hommage au jeune Thomas lors d’une marche blanche, selon les informations de France Bleu Drôme-Ardèche. La procession a débuté à 13h30 depuis le lycée du Dauphiné, où Thomas était inscrit en classe de terminale.
Deux personnes ont été hospitalisés en état d’urgence absolue à la suite de violences ayant entraîné la mort d’un adolescent, atteint mortellement d’un coup de couteau sur le trajet vers l’hôpital. Au total, huit personnes ont été blessées, parmi lesquelles deux jeunes de 28 et 23 ans, initialement en urgence absolue mais maintenant en voie de rétablissement.
Selon le parquet, l’incident a débuté lorsque près d’une dizaine de jeunes ont tenté de pénétrer dans la salle des fêtes de Crépol. Un vigile a été poignardé par l’un d’entre eux alors qu’il essayait de les en empêcher. Des participants à l’événement ont alors intervenu, déclenchant une altercation à l’extérieur du bâtiment, qualifiée de « rixe » par le parquet.
L’auteur présumé du coup de couteau mortel, un individu de 20 ans, a été appréhendé mardi avec six complices dans les environs de Toulouse, selon les déclarations du parquet. Deux autres suspects ont été arrêtés dans la région de Romans-sur-Isère. Parmi les personnes interpellées, trois sont des mineurs de plus de 16 ans, tandis que les autres ont entre 19 et 22 ans, certains étant déjà connus des autorités judiciaires.
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