Evguéni Prigojine, le dirigeant du groupe Wagner, qui avait tenté une rébellion finalement avortée en juin dernier, a perdu la vie dans le crash d’un avion ce mercredi
La réponse de Vladimir Poutine était attendue et elle est arrivée ce jeudi. Le président russe a exprimé ses condoléances aux dix victimes du crash d’avion reliant Moscou à Saint-Pétersbourg, survenu mercredi, et qui comptait parmi les passagers Evguéni Prigojine, chef du groupe paramilitaire russe Wagner.
Vladimir Poutine a ainsi évoqué la mémoire d’un « homme d’affaires talentueux », tout en soulignant qu’il avait fait des « erreurs ». Il a déclaré : « C’était un individu au parcours complexe, qui a commis des erreurs graves dans sa vie, mais qui obtenait les résultats nécessaires. »
Le président russe a ajouté que l’enquête serait poussée à son terme : « Nous attendrons les conclusions des enquêteurs, l’analyse demandera du temps », en garantissant une enquête approfondie.
La disparition d’Evguéni Prigojine a été confirmée par l’agence russe du transport aérien, un ministère, et le groupe Wagner lui-même. Néanmoins, les pays occidentaux expriment des réserves. La France, par exemple, a émis des « doutes raisonnables » quant aux « circonstances » du crash, actuellement non élucidées.
Le président américain Joe Biden, quant à lui, s’est montré peu étonné, estimant que « peu d’événements surviennent en Russie sans l’implication de Poutine ».
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