De la maternelle au lycée, les syndicats prévoient 50% de grévistes dans les établissements scolaires. Cela s’ajoute à la grève des transports

De source syndicale c’est environ 50% des professeurs  qui feront grève demain pour montrer leur désaccord par rapport à la réforme des retraites. Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat dans le primaire, s’estime satisfaite de la participation même si elle moindre que pour la journée du 19 janvier.

Convaincu que l’inflation joue un rôle important dans ce genre de décision (participer ou pas) au risque de voir son salaire diminuer, le corps enseignant compte aussi ses jours de grève et son salaire à la fin du mois. Et puis, les enseignant ne sont pas dupes et savent pertinemment que ce mouvement de manifestation s’inscrit dans la durée. ce qui laisse entrevoir d’autres jours de grève pour lesquels il conviendra de se mobiliser pour ne pas relâcher les efforts consentis jusqu’à maintenant. Assura-t-elle.

Le « gros » des manifestations est attendu dans la capitale

Dans un communiqué, le Snuipp-FSU fait savoir que « dans un contexte où les conditions de travail se dégradent et où l’espoir d’être mieux rémunéré s’amenuise au fil des concertations avec le ministère, les enseignants et les enseignantes refusent de travailler jusqu’à 64 ans ». Le message semble on ne peut plus limpide

À Paris, ce syndicat  anticipe une grève qui ne faiblit pas en nombre avec « quelques 100 écoles qui seront fermées et plus de 60% des enseignants qui seront en grève ». « Leur détermination à obtenir l’abandon de la réforme du gouvernement et à faire entendre leurs revendications est intacte! », a tweeté samedi le syndicat.

Idem dans le second degré (collèges et lycées), le Snes-FSU, qui est le premier syndicat enseignants dans ces établissements, ne « parie » pas en deçà de 50% de professeurs grévistes.

Pour eux, la précédente mobilisation contre la réforme des retraites le 19 janvier, avait mobilisé environ 70% des enseignants. Bien qu’inférieur à la manifestation du 5 décembre 2019, ces chiffres restent néanmoins très probateurs. Il est bon de rappeler que lors de cette manifestation les enseignants c’étaient fortement mobilisés pour, là encore, manifester leur mécontentement.