En ouverture d’un sommet consacré à la lutte contre le réchauffement climatique, Antonio Guterres a mentionné les « vagues de chaleur dévastatrices » et les « incendies sans précédent » de cette année
Lors de l’ouverture d’un sommet dédié à la lutte contre le réchauffement climatique, le secrétaire général de l’ONU a sonné l’alarme le mercredi 20 septembre, en avertissant que la dépendance de l’humanité aux énergies fossiles avait « ouvert les portes de l’enfer ». Il a fait référence aux « vagues de chaleur dévastatrices » et aux « incendies sans précédent » de cette année, résultant des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Antonio Guterres a toutefois souligné qu’il n’était pas trop tard pour « limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C ».
« Le futur n’est pas pré-écrit : c’est à vous, les dirigeants, de l’écrire », a-t-il averti. « Nous pouvons toujours bâtir un monde avec de l’air pur, des emplois verts et une énergie propre et abordable pour tous », a-t-il ajouté. Malgré la multiplication et l’intensification des événements météorologiques extrêmes, les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement continuent de croître, et l’industrie des énergies fossiles enregistre des profits records.
Antonio Guterres a convoqué ce sommet du « bon sens » où les dirigeants invités doivent annoncer des actions spécifiques pour respecter leurs engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris de 2015. Cependant, il a été très clair : seuls les pays les plus ambitieux, notamment en termes d’objectifs de neutralité carbone, auront la parole.
Il convient de noter que les États-Unis et la Chine, deux des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, brillent par leur absence. De plus, le Royaume-Uni ne fait pas partie des participants, malgré son Premier ministre, Rishi Sunak, ayant suggéré un éventuel retour sur l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. L’Union européenne, le Brésil, le Canada et l’Afrique du Sud figurent parmi les pays invités, tout comme la France, bien que le président Emmanuel Macron ne soit pas présent à New York.
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