Crash d’un avion au Népal 67 morts dont 1 français

68 morts dont un français dans le crash d’un avion au Népal. Les faits ce sont déroulés ce dimanche et les causes de l’accident ne sont pas encore connues. Ce crash relance la sécurité sur les vols aériens et les boites noires retrouvées ce lundi permettrons d’en savoir plus sur les causses de cet accident de la Yeti Airlines

On en avait presque « oublié » les accidents aussi meurtrier. Et pourtant ils sont toujours bel et bien présent à voir le crash de l’avion de la compagnie Yeti Airlines qui a fait 68 morts dont 1 français. Cela relance-t-il le débat sur la sécurité des vols ? C’est l’enquête qui permettra de déterminer les causes exactes pour comprendre ce qui c’est passé. A l’heure actuel et d’après nos informations, aucune piste n’est privilégiée. Que ce soit l’erreur humaine ou bien encore un défaut matériel. Tant il est vrai que le Népal est « souvent mis en cause » pour le manque de suivi et d’entretien de sa flotte d’avions.

C’est aux alentours de 11h15 heure locale, 6h15 heure française, que le bimoteur ATR 72 de la compagnie Yeti Airlines devait atterrir dimanche à l’aéroport de Pokhara, situé au centre du Népal. C’est aéroport « flambant neuf » est en service depuis seulement le 1er janvier. Mais au lieu de cela, le bimoteur perd de l’altitude rapidement et devient incontrôlable. Il plonge alors dans une dans une grotte de 350 m de profondeur.

Les secours sont intervenus rapidement et ils vont découvrir sur place un amas de tôles avec une carcasse en feu. C’est à quelques 350 mètres de profondeur que les secours tentent d’extraire des survivants, mais leurs efforts semblent vains. Aidé en cela par des militaires, l’opération est rendue compliquée ne fussent que par l’endroit où elle se situe. Les corps sont remontés jusqu’à deux par deux et l’on en dénombre 68. Un haut responsable locale confiera que les chances de retrouver un survivant sont inexistantes.

Il n’est de nationalité qui soit épargnée

 Il est trop tôt pour connaître les raisons de ce crash, mais dores et déjà compagnie d’aviation a indiqué que la majorité des passagers étaient népalais. On dénombre également 15 personnes de nationalité étrangère : cinq Indiens, quatre Russes, deux Sud-Coréens, un Argentin, un Australien, un Irlandais et un Français. D’autre part et selon le Kathmandu Post, trois nourrissons et trois enfants se trouvaient à bord au moment du crash. Ce qui vient encore rendre plus douloureux ce « décompte ».

Il apparaît que les noms des passagers ne sont pas encore connus et qu’il faudra avoir recourt à l’embarcation pour obtenir une liste des passagers. 63 corps ont été pour l’instant envoyés pour identification à l’hôpital, selon le responsable de la police locale en « recoupement avec la liste des passagers qui ont embarqués ».

La présence d’un Français parmi les passagers implique une équipe d’experts issus du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) hexagonal pour l’aviation civile. Elle est dépêchée sur place pour une arrivée programmée mardi au Népal afin de participer à l’enquête technique.

C’est journée de deuil national au Népal en hommage aux victimes

Par respect et en raison de l’émotion que suscite le crash de l’avion de la Yeti Airlines, une journée de deuil national à cours ce lundi. Le Premier ministre du Népal Kamal Dahal s’est rendu sur les lieux du drame.

Les familles des victimes effondrées devant un hôpital de Ponkhara. C’est le désespoir qui se lit sur leur visage meurtri par le drame du crash de l’avion au Népal.

Ce drame survient quelque 30 ans après une autre catastrophe qui en 1992 avait alors 167 morts. Cette année-là, un avion de la compagnie Pakistan International Airlines s’était écrasé avec 167 passagers à son bord. Il n’y eut aucun survivant.

Les causes du drame seront-elles révélées par les boites noires

Il est encore trop top pour connaître les causes du drame, ce qui à provoqué le crash. Selon un « porte-parole » des autorités la météo ne présentait pas de « difficultés » particulières, la visibilité était bonne et ciel en grande partie dégagé. Toutefois, il semblerait que le pilote ait demandé à atterrir sur piste différente de celle initialement prévue et ce pour des raisons inconnues.

La seule « bonne nouvelle » de ce lundi, c’est que les boîtes ont bien été retrouvées et qui plus est en très bon état. Elles contiennent les enregistrement des voix du cockpit, mais aussi, ce qui est sans doute le plus important, toutes les données du vol. 

Le Népal, une sorte de « no mand’s land » de l’aviation

Ici les accidents d’avion ne sont pas rares mettant en cause les lagunes d’ordres différents. A commencer par les avions eux-mêmes qui sont souffrances de maintenance. Manque de personnels qualifiés et appareils en « rupture » d’un bon entretien, ce cocktail peu flatteur à de quoi réveiller les vieux démons qui hantent le Népal et qui rappelle que l’avion dans cette région du monde présente un risque réel. C’est d’autant plus « inquiétant » que le Népal connait ces dernières années un véritable essor touristique qui s’articule autour des randonnées et des pèlerinages.

Ce qui ne plaide pas non plus en sa faveur tient au fait que l’Union européenne à placé les compagnies népalaises sur liste noire, y compris Yeti Airlines.

Et dans ces régions reculées il n’est pas rare de voir la météo venir jouer les « troubles fêtes ». Entre montagne et montagne, le Népal est un véritable casse tête météorologique, hors les infrastructures qui permettraient de mieux appréhender les dangers du aux conditions climatiques ne sont pas légions. On pourrait même dire qu’elles sont inexistantes. Alors rien de surprenant que la réputation des pistes d’atterrissages ne soient pas positive car parfois elles sont même située à côté de pics vertigineux qui ne de rassurant que leur beauté.