Le 6 mai prochain, le roi Charles se couronné et pour cet événement historique, il cherche à marquer de sont emprunte cet événement historique. Alors que sa mère à connu le même sacre voilà soixante-dix ans.
Depuis le début de son règne, Charles III cherche à se différencier de sa mère, la reine Elisabeth II en adoptant des comportements différents. Ainsi il n’est pas rare de le voir serrés des mains, aller à la rencontre de la « foule » avec tout même le risque de se faire conspuer et de voir quelques opposants à la monarchie presque virulent.
Lors du cérémonial, prévu ce samedi, qu’il s’apprête à vivre et qui le verra se faire couronné, Charles III cherchera son propre chemin. Et pour cause, 70 ans après Elisabeth II, le voilà face à son destin face à une époque radicalement différente où se conjugue tant bien que mal, crise économique, quotidien, et guerre aux frontières de l’Europe.
Signe des temps et de la personnalité, vers un couronnement « moins royal »
En pleine période de crise économique, l’Angleterre aurait sans doute mal accepté de voir une sorte de « déploiement de magnificence ». Le roi a donc préféré un couronnement « moins long, moins important, et moins onéreux » que feu sa mère.
Sans être « low cost « , il a fallut tout de même composé avec le protocole, qui, en de pareil circonstances se veut assez « stricte ». Ainsi le roi n’échappera pas aux accessoires traditionnels qui sont d’usages lors d’un couronnement : le sceptre à l’orbe, l’ampoule sans oublier la cuiller pour l’onction. Il a tout de même été décidé que la cérémonie serait écourtée, pour éviter tout excès d’opulence. En conséquence, le couronnement proprement dit, qui se déroulera à l’abbaye de Westminster, ne saurait durer plus d’une heure alors que celui de la reine Elisabeth en l’année 1953 aura durée bien plus que 3 heures.
C’est aussi dans le même esprit que la cérémonie se voit réduite en nombre d’invité. Là où 8.000 personnes étaient présentes à la cérémonie du couronnement d’Elisabeth II, ils ne seront que 2.000 à assisté à celui du roi Charles. Cela évitera au moins la construction de tribunes pour accueillir les invités. Ce qui avait du être fait par ailleurs, tant l’abbaye de Westminster était bondée.
Viennent ensuite les processions, qui précèdent et suivent le couronnement, et qui verront leurs trajets empruntés fortement réduits. Alors que la reine mère avait choisi un parcours de 8 kilomètres à bord du Golden State Coach, Charles III « se contentera » de 2 kilomètres. Avec entre autre des frais de sécurité qui se verront réduits.
Un couronnement « plus engagé », « plus vert », « plus écologique »
Si Charles III veut faire preuve d’engagement, c’est aussi dans cette cérémonie que cela doit s’appliquer. Et c’est aussi dans le « détail » que le roi Charles ne dévie pas de ses engagements puisqu’il a fait savoir que l’huile de couronnement, utilisée pour l’onction du monarque, serait uniquement végan. Cela a été par ailleurs annoncé par la BBC News dès le mois de mars. Beaucoup moins « ragoutant » que les recettes précédentes qui étaient réalisées avec de l’huile de civette, une sorte de chat sauvage, dont les glandes étaient utilisées, mais également de l’ambre gris qui extrait de l’intestin des baleines.
Mais le couronnement du roi Charles, rien de tout cela puis que la recette se « rapproche » de la « composition des parfums » avec notamment : de l’huile d’olive parfumée avec un subtil mélange d’huiles essentielles, de sésame, de rose, de jasmin, de cannelle, de néroli et de benjoin, avec de la fleur d’oranger.
De la même manière que le roi Charles est attaché à la nature, il le sera dans cette cérémonie sur bien des détails. A titre d’exemple, l’invitation au couronnement s’inspirait largement de la nature avec de ravissants motifs floraux, des fraises, des abeilles et des papillons.