Cette sortie prématurée marque la fin d’un cycle pour l’équipe nationale américaine, qui devra désormais se réorganiser et se préparer pour les prochaines échéances sportives. Malgré leur statut de doubles championnes du monde en titre, l’équipe américaine a subi une élimination historique dimanche. Elles ont été éliminées aux tirs au but contre la Suède, après un match nul (0-0 | 5 – 4 t-a-b) particulièrement tendu.
Séisme en huitièmes de finale : L’équipe américaine éliminée par la Suède aux tirs au but
Un tremblement de terre s’est produit lorsque l’équipe américaine a été éliminée aux tirs au but par la Suède en huitièmes de finale (0-0, 5-4 t.a.b) le dimanche 6 août, marquant ainsi l’une de ses plus grandes désillusions. Jamais auparavant dans l’histoire de la Coupe du Monde, l’équipe américaine n’avait été éliminée avant les demi-finales. Leur dernier revers dans la compétition remontait à la finale de l’édition 2011, également perdue aux tirs au but contre le Japon.
Un échec attendu : Des signes avant-coureurs dès les Jeux olympiques de Tokyo
Avant même cette défaite, certains signes avant-coureurs montraient que cet échec était en gestation depuis un certain temps, notamment lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, où elles avaient été sévèrement battues au premier tour par la Suède (3-0), puis en demi-finales. De plus, à l’automne dernier, elles avaient essuyé trois défaites consécutives contre l’Angleterre, l’Espagne et l’Allemagne, une série inédite depuis 29 ans.
Une génération dorée prend fin : Les cadres n’ont pas réussi à faire la différence
Cette élimination marque également la fin d’une génération dorée de joueuses qui ont porté l’équipe pendant des années. Des cadres clés de l’équipe de 2019, comme Alex Morgan (34 ans), la gardienne Alyssa Naeher (35 ans) et Kelley O’hara (35 ans), n’ont pas réussi à faire la différence cette fois-ci. Même le pari du sélectionneur national Vlatko Andonovski de rajeunir le groupe n’a pas porté ses fruits, car les jeunes joueuses n’ont pas réussi à s’intégrer efficacement à l’équipe.
Fin d’une ère de domination : Le football féminin international en évolution
Outre ces aspects internes, il est clair que le niveau du football féminin mondial s’est considérablement élevé, et les autres équipes ont progressé rapidement, comblant l’écart qui existait autrefois avec les États-Unis. Leur domination sur la scène mondiale a été mise à l’épreuve, et il devient de plus en plus difficile de rester au sommet.
Avec cette élimination précoce, un cycle se clôture au sein de l’équipe nationale américaine. Toutefois, cette défaite marque également la fin d’une ère de domination incontestée du football féminin international, en raison de l’élargissement de la Coupe du monde à 32 nations et de la montée en puissance des autres équipes à travers le monde.
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