Conséquence de l’attaque en Israël : Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a instruit les préfets de veiller à la sécurité des “sites communautaires” juifs en France

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Alors que le mouvement islamiste Hamas intensifie ses actions contre Israël, le gouvernement français a émis une directive visant à renforcer la sécurité des “sites communautaires” juifs en France, incluant les synagogues et les écoles. Le samedi 7 octobre, le président Emmanuel Macron a exprimé son soutien à Israël tout en condamnant l’attaque menée par le Hamas palestinien depuis la bande de Gaza. Dans ce contexte, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé une vigilance accrue concernant les “lieux communautaires” juifs.

Depuis Toulouse, le ministre a déclaré : “Nous sommes tous profondément choqués par les événements, comme en témoignent les déclarations du président de la République. À sa demande, nous avons déjà ordonné aux préfets de renforcer la sécurité des lieux communautaires.” À son retour à Paris, il présidera une réunion de sécurité pour évaluer les éventuelles menaces sur le territoire national.

Pour l’instant, aucune menace n’a été signalée en France. Néanmoins, le président Macron a exhorté le ministre de l’Intérieur à accorder une attention particulière à la protection des lieux fréquentés par la communauté juive, notamment les synagogues et les écoles.

Une guerre qui n’en finit pas

Le Hamas a lancé l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” contre Israël, en tirant plus de 5 000 roquettes depuis la bande de Gaza. En réaction, l’armée israélienne a mené des raids aériens contre les cibles du Hamas dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré : “Nous sommes en guerre, il ne s’agit pas simplement d’une opération ou d’un cycle de violence, mais d’une véritable guerre.”

Les populations vivant dans les localités et les villes israéliennes près de la bande de Gaza ont été confrontées aux sirènes d’alerte antiaérienne, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, où de nombreuses explosions dues à l’interception de roquettes par le système de défense antiaérienne ont été entendues.

Le bilan provisoire du Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, fait état d’au moins 40 morts et d’une centaine de blessés en Israël. Côté palestinien, au moins 9 personnes ont été tuées, selon des journalistes présents sur place.

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