Les allégations de l’ONG ont été repoussées par la porte-parole du Premier ministre israélien lors d’une conférence de presse
Selon un rapport récemment publié par Human Rights Watch, le gouvernement israélien est accusé de mettre en œuvre une stratégie qualifiée de « crime de guerre » par l’ONG. L’accusation porte sur le fait que le gouvernement israélien affamerait délibérément des civils palestiniens à Gaza dans le cadre de sa stratégie contre le mouvement islamiste Hamas.
Human Rights Watch, basée à New York, affirme que les forces armées israéliennes restreignent délibérément l’accès à l’eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant l’aide humanitaire. De plus, elles sont accusées de détruire des zones agricoles et de priver la population civile des éléments essentiels à sa survie.
En réponse à ces allégations, Tal Heinrich, porte-parole du Premier ministre israélien, a réfuté catégoriquement ces accusations lors d’une conférence de presse. Elle a affirmé que 201 camions transportant de l’aide humanitaire sont entrés à Gaza le dimanche précédent, soulignant qu’aucune restriction n’est imposée quant à la quantité de nourriture et d’eau pouvant entrer dans la région.
Heinrich a également mentionné l’ouverture temporaire d’un deuxième point de passage à Kerem Shalom, permettant une inspection accrue des camions. Selon elle, cela va au-delà de ce que les agences des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire peuvent réellement fournir.
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