La France se mobilise pour le Liban : une conférence de soutien annoncée
L’Élysée a annoncé que la France organisera « très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions ». Cette initiative s’inscrit dans un contexte régional marqué par de vives tensions au Proche-Orient, sur lesquelles le président Emmanuel Macron a réagi avec fermeté.
Lors d’un Conseil national de défense et de sécurité tenu le 1er octobre 2024, le chef de l’État a condamné avec force « les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël » et a exhorté « tous les acteurs impliqués à faire preuve de la plus grande retenue ». La France a également mobilisé ses moyens militaires dans la région pour répondre à la menace iranienne.
Appel à la désescalade et soutien à Israël
Cherchant à apaiser la situation, Emmanuel Macron a exigé que « le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël et sa population », tout en rappelant l’engagement de la France pour la sécurité de l’État hébreu. En parallèle, il a demandé aux autorités israéliennes de « mettre un terme au plus vite » à leurs opérations militaires au Liban, soulignant l’inquiétude face au nombre croissant de victimes civiles.
La diplomatie française en action
Pour renforcer ces démarches, Emmanuel Macron a chargé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de se rendre de nouveau au Moyen-Orient. Après sa récente visite à Beyrouth, le ministre a pour mission de consulter les principaux acteurs afin d’ouvrir la voie à une désescalade rapide.
Un climat de tensions extrêmes
Ces déclarations surviennent après une escalade de violence : l’Iran a lancé environ 200 missiles sur Israël en représailles à la mort de chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. Les frappes israéliennes ont, de leur côté, causé des centaines de morts au Liban ces derniers jours. Face à cette situation, Israël et les États-Unis ont averti qu’une riposte à l’attaque iranienne n’était pas exclue.
À travers cette conférence de soutien, la France réaffirme son engagement en faveur de la stabilité du Liban et de ses institutions, tout en appelant les parties prenantes à la retenue et au dialogue pour éviter une nouvelle escalade de la violence.