Les deux jeunes appréhendés seront présentés à un juge d’instruction ce soir, comme indiqué par le parquet

Le mystère entourant les circonstances du décès de Stéphane Vitel demeure intact. Le procureur de la République de Caen a tenu une conférence de presse le mercredi 16 août pour faire part de la situation suite au décès du directeur de l’école Pierre-Simon de Laplace à Lisieux. Cette conférence de presse intervient au moment où deux individus, dont un mineur, ont été appréhendés et placés en garde à vue pour avoir pénétré dans l’établissement scolaire.

Les deux jeunes étaient absents du collège au moment du décès, selon les indications du parquet

Après leur arrestation, les deux jeunes âgés de 17 et 19 ans ont affirmé avoir quitté les lieux avant l’arrivée de Stéphane Vitel, une déclaration corroborée par le procureur de la République de Caen, Joël Garrigue, lors de la conférence de presse. « Les vérifications effectuées sur le téléphone du mineur nous amènent à conclure qu’ils n’étaient probablement plus présents sur les lieux au moment où M. Vitel s’y est rendu », a déclaré Joël Garrigue. Le principal s’était rendu dans l’établissement en réponse à une alarme anti-intrusion. « Il est tout à fait possible que ce soient eux qui l’aient déclenchée », a-t-il ajouté.

Les deux suspects seront présentés devant un juge d’instruction

Les deux jeunes, appréhendés plus tôt dans la journée, comparaîtront devant un juge d’instruction dans la soirée. Le parquet a demandé leur mise en examen pour « intrusion dans un établissement scolaire » et « dégradations en réunion de biens d’utilité publique ». « L’objectif de l’enquête ouverte ce soir est d’établir les circonstances exactes du décès et de déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou d’une cause naturelle », a précisé le procureur de la République.

Les raisons du décès demeurent incertaines

Lors de la conférence de presse, le procureur de la République de Caen a indiqué que l’autopsie du directeur d’un collège à Lisieux avait révélé des « lésions cutanées mineures » ainsi qu’un « traumatisme crânien » qui ne seraient « pas à l’origine du décès ». L’autopsie a également signalé « un œdème pulmonaire associé à une ancienne pathologie cardiovasculaire, apparemment non traitée », a ajouté le procureur Joël Garrigue, précisant que des analyses complémentaires étaient en cours pour établir les causes du décès.