Condamnation des trois policiers dans l’affaire Théo Luhaka : Des peines de trois à douze mois de prison avec sursis pour la brutale interpellation du jeune homme

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Depuis le 9 janvier, trois policiers comparaissaient devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour répondre de violences volontaires avec circonstances aggravantes à l’encontre de Théo Luhaka, gravement blessé lors d’une interpellation en 2017

Après une attente de sept ans depuis les faits, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a rendu son verdict dans l’affaire Théo Luhaka. La soirée du vendredi 19 janvier a vu la condamnation des trois policiers impliqués dans l’interpellation violente du jeune homme à Aulnay-sous-Bois le 2 février 2017, avec des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis.

Les conséquences de l’interpellation violente

Suite à l’utilisation d’un bâton télescopique de défense qui a gravement blessé Théo Luhaka à la zone anale, le jeune homme, âgé de 29 ans aujourd’hui, porte des séquelles irréversibles. Marc-Antoine Castelain, principal accusé jugé pour “violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente”, est condamné à douze mois d’emprisonnement avec sursis, assorti d’interdictions strictes.

Les deux autres policiers, jugés pour violences volontaires avec circonstances aggravantes, ont écopé de trois mois de prison avec sursis. Jérémie Dulin a, en outre, une interdiction d’exercer le métier de policier ou un métier en lien avec la sécurité et de porter une arme pendant deux ans. Tony Hochart a, quant à lui, une interdiction d’exercer en tant que policier sur la voie publique et de porter une arme pendant deux ans.

L’avocat général avait requis des peines allant de trois mois à trois ans de prison avec sursis pour les policiers. Des requêtes spécifiques incluaient une interdiction d’exercer sur la voie publique et de porter une arme pour certains accusés sur des durées variables.

Les réquisitions de l’avocat général comprenaient des peines de trois ans de prison avec sursis contre Marc-Antoine Castelain, six mois de prison avec sursis contre Jérémie Dulin, et trois mois de prison avec sursis contre Tony Hochart. Des restrictions professionnelles et d’armement étaient également recommandées en fonction des circonstances de chaque policier accusé.

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