Alors qu’il se dit victime d’un lynchage médiatique, Adrien Quatennens vient d’écoper d’une peine de 4 mois avec sursis pour violences conjugales et envoie régulier de messages malveillants à son épouse. C’est sans doute le « prix » à payer lorsque l’on est un homme publique et avec les proportions que cela peut prendre.

Celui-ci admet sans aucune retenu la juste part qu’il a lui même reconnu, mais se refuse à tout débordement. En d’autres termes il envisage sans doute de reprendre sa carrière politique. Cependant il devra attendre car à l’annonce du verdict, son propre groupe lui fait savoir qu’il fait l’objet d’une radiation temporaire de la même durée. 

En plus du chemin de croix qui l’attend, son retour sur la scène politique est conditionné à des engagements forts mais également à un stage de responsabilité sur les violences faites aux femmes. Car en plus de l’opinion publique auquel il est désormais confronté, son propre partie ne semble pas très enclin à un retour comme si rien ne c’était passé. Dans ce contexte ou finalement la justice à donné un verdict qui correspond aux déclarations de l’accusé, lui-même ayant toujours reconnu les faits, il convient de remettre cette affaire dans son contexte.

Il ne faut pas oublier l’enfant issue du couple Quatennens qui elle n’a rien demandé et qui se retrouve au milieu de nulle part. Et c’est sans doute cela le plus important car au delà des faits, certes indignes, le déchirement d’un couple ne doit pas se répercuter sur un enfant. La justice a fait son travail mais personne ne peut en appeler à la responsabilité de chacun pour l’après. Gageons néanmoins que l’intelligence d’un couple a qui l’avenir semblait sourire saura montrer de la dignité et que leur parcours professionnel devra être aussi balisé par cette expérience bien douloureuse pour chacun.