Cette année (comme déjà depuis quelques années), le sommet du classement est occupé par huit universités américaines ainsi que deux institutions d’enseignement supérieur britanniques.

En tête pour la 22e année consécutive, Harvard domine le classement mondial des universités de Shanghai, publié le mardi 15 août, confirmant la prédominance des institutions américaines tout en mettant en évidence la présence de quatre établissements français parmi les 100 premiers.

Cette année, huit universités américaines (Harvard, Stanford, MIT, Berkeley, Princeton, Columbia, CalTech, Chicago) et deux établissements britanniques d’enseignement supérieur (Cambridge, Oxford) se placent au sommet du classement. Réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy, ce classement souligne la remarquable performance de l’université française de Paris-Saclay qui s’élève à la 15e position, se hissant en tant que premier établissement de l’Europe continentale dans le classement et gagnant une place par rapport à l’édition précédente. Estelle Iacona, présidente de l’université, s’est exprimée avec fierté suite à ce résultat lors d’une interview sur franceinfo.

Trois autres établissements français, à savoir l’université Paris Sciences Lettres, Sorbonne Université et l’université Paris Cité, ont également fait leur entrée parmi les 100 meilleures universités mondiales selon ce classement. Emmanuel Macron, anciennement sur X (anciennement Twitter), a adressé ses félicitations en affirmant que le classement de Shanghai met en avant l’excellence française et salue les acteurs de l’enseignement et de la recherche qui contribuent à faire de la France une nation de premier plan dans le domaine de la formation, de la recherche et de l’innovation.

Le classement de Shanghai, établi depuis 2003, repose sur six critères, incluant le nombre de lauréats du prix Nobel et de médailles Fields (considérées comme l’équivalent du Nobel en mathématiques) parmi les diplômés et les professeurs. Il prend également en compte le nombre de chercheurs les plus cités dans leur domaine ainsi que le volume de publications dans les prestigieuses revues Science et Nature.

Ces critères, axés principalement sur la recherche plutôt que sur la formation, ont suscité certaines critiques vis-à-vis de ce classement. Comme pour les éditions précédentes, plus de 2 500 établissements ont été évalués pour établir un classement des 1 000 premiers.