Il souligne que cette réduction concerne tous les secteurs, avec des résultats particulièrement satisfaisants dans les domaines des bâtiments et de l’industrie. Toutefois, il note une baisse plus modeste dans le secteur des transports, estimée à environ 2%

Cette diminution des émissions de GES survient après une baisse déjà constatée sur les neuf premiers mois de l’année 2023, qui faisait suite à un repli enregistré sur l’ensemble de l’année 2022. Selon Christophe Béchu, cette tendance témoigne de l’impact des mesures de planification écologique mises en place, qui commencent à produire des effets positifs de manière structurelle.

Malgré ces progrès, le ministre souligne l’importance de maintenir l’effort et de ne pas relâcher les mesures en place. La France s’est engagée à réduire ses émissions de GES de 50% d’ici 2030 pour respecter ses engagements européens, ce qui nécessitera une accélération considérable des efforts. À long terme, elle vise la neutralité carbone d’ici 2050.

Christophe Béchu rappelle que l’ambition du gouvernement est de doubler le rythme de réduction des émissions entre 2022 et 2030, conformément à la planification écologique établie par le président de la République. Il insiste sur le fait que malgré les progrès enregistrés en 2023, il est essentiel de maintenir le cap afin d’atteindre les objectifs fixés pour la décennie à venir. Les chiffres communiqués, bien que prometteurs, ne prennent pas en compte l’impact des puits de carbone tels que les forêts ou les tourbières, ce qui souligne la nécessité de poursuivre les efforts dans la lutte contre le changement climatique.