Charles de Courson s’en prend à Élisabeth Borne

C’est parce que vous avez échoué à lancé à demi-mot le député Charles de Courson en s’adressant à Élisabeth Borne. L’accusant de « ne pas être parvenue à rassembler et aussi à convaincre ». 

Et il à poursuivit dans la même veine : « vous avez cédé à la facilité pour ne pas connaître la sanction du vote ». Le député c’est exprimé lors de l’examen des motions de censure à l’Assemblée nationale, en ce jour.
 
A l’Assemblée c’est plutôt dans une ambiance tendue, morose et sous tension, que l’examen des motions de censure a débuté. La parole avait été donné en premier au député de la Marne Charles de Courson, représentant du groupe Liot. Et d’entrée il a accusé la première Ministre de « s’être affranchie de l’esprit de la Constitution ». « C’est un gouvernement qui à fait fi de de l’institution et qui a usé de toutes sortes de manœuvres afin de s’extirper et contraindre le débat parlementaire et pour raccourcir des procédures.
 
Ainsi donc cette procédure « nous laisse un goût d’amertume car il ne faut pas oublier qu’il s’agit là du onzième 49.3 en moins d’un an », n’a-t-il pu s’empêcher de dire. Et d’en préciser les contours : elle « définie les contours et raccourci les délais d’examen, minimisant au possible tout débat serein et approfondi ».
 

Principale conséquence : l’Assemblée n’aura examiné que deux articles, rejetant par ailleurs en large majorité l’article 2

 
« Au début de l’examen du projet de loi sur les retraites, nous avons parlé de déni de démocratie, a tenu à rappeler Charles de Courson, à la tribune.

Et d’après lui, Borne a « échoué à rassembler » ce qui aurait été une nécessité

Et Charles de Courson ne c’est pas arrêté là en affirmant que la décision de déposer une motion de censure, « ne c’est pas faite au hasard » en précisant : « Notre formation vous avait averti et mise en garde. »
 
Le député n’a eu de cesse que de s’exprimer et il a encore accusé Élisabeth Borne « d’être bien en peine pour rassembler et pour convaincre. » En « activant le 49.3, c’est le moyen le plus court pour éviter la sanction du vote ».
 
« En vrai rien ne vous obligeait au 49.3, le courage, le respect des institutions, le respect de vos engagements auraient du conduire au vote. Même les groupes de la majorité voulaient voter », a-t-il rappeler avant de s’emporter :
 
« Comment pouvons-nous accepter un tel mépris du Parlement ? Pourquoi devrions-nous accepter de telles conditions d’examen sur un texte qui aura des incidences durables sur la vie de millions de patriotes ? », a-t-il lancé en guise de conclusion, avant de continuer à parler mais de voir son micro coupé, quelques instants après, ce qui n’a pas du lui faire plaisir au demeurant.