Le cessez-le-feu est en vigueur depuis 6 heures, avec la libération initiale des otages prévue ce vendredi

Des frappes aériennes et des tirs de roquettes ont été signalés pendant la nuit. Environ deux heures avant le début de la trêve, le directeur général du ministère de la Santé de l’administration du Hamas, Mounir Al-Barsh, a informé l’AFP que des soldats israéliens effectuaient un raid dans l’hôpital indonésien, où 200 patients sont toujours traités.

L’armée israélienne, interrogée par l’AFP, n’a pas commenté la situation dans cet hôpital mais a indiqué que des sirènes d’alarmes anti-roquettes avaient retenti dans un kibboutz à la bordure de la bande de Gaza.

Le Hamas a confirmé un arrêt complet des activités militaires pendant quatre jours, au cours desquels 50 otages seront libérés en échange de la libération de trois prisonniers palestiniens pour chacun d’entre eux.

La cessation des hostilités à Gaza, qui dure depuis plus d’un mois et demi, ainsi que la libération des premiers otages détenus par le Hamas, débuteront ce vendredi, selon une annonce du Qatar.

Les informations à considérer :

La trêve, d’une durée de quatre jours, a commencé à l’aube le vendredi 24 novembre, suite à un accord négocié par le Qatar.
Le Qatar a annoncé la libération d’un premier groupe de treize otages dans l’après-midi du même jour, à 16 heures (15 heures, heure de Paris).
Israël a reçu une première liste de noms d’otages, mais le nombre exact de prisonniers palestiniens devant être libérés aujourd’hui reste incertain.
Parmi les détenus susceptibles d’être libérés figurent 33 femmes, 267 jeunes de moins de 19 ans, et 49 membres du Hamas.
Le sort de huit Français portés disparus depuis les attaques du Hamas en octobre dernier reste en suspens, avec l’espoir que certains d’entre eux seront inclus dans le premier groupe d’otages libérés. À ce stade, il n’y a pas de preuves de vie pour plusieurs d’entre eux.

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