Cédric Jubillar sera jugé aux assises pour le meurtre de sa femme, Delphine.

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Ce mardi, les juges d’instruction ont émis leur ordonnance de mise en accusation, affirmant qu’il existe suffisamment de preuves contre Cédric Jubillar pour le désigner comme le meurtrier de sa femme, bien que le corps ne soit pas retrouvé.

Cédric Jubillar, artisan plaquiste, comparaîtra devant une cour d’assises pour le meurtre de sa femme, Delphine, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Les deux juges d’instruction ont ainsi confirmé le réquisitoire du parquet de Toulouse, qui préconisait un procès pour l’accusé.

Leurs conclusions, exposées sur 61 pages, mettent en lumière les “investigations minutieuses et exhaustives” qui ont écarté toutes les autres hypothèses, accumulant de nombreux éléments à charge contre Cédric Jubillar, selon l’ordonnance consultée.

Un dossier délicat malgré tout

Malgré l’absence du corps de la victime ou d’éléments matériels incriminant directement Cédric Jubillar, les juges soulignent un contexte particulier. En effet, Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, avait entamé une nouvelle relation et projetait de refaire sa vie avec cet homme. Ces intentions avaient été initiées plusieurs semaines avant sa disparition. Les magistrats notent que Cédric Jubillar était pleinement conscient de cette situation et soulignent la “difficulté majeure” de l’accusé à accepter la séparation désirée par sa femme.

Pour les juges d’instruction, ce contexte constitue un mobile, d’autant plus que Cédric Jubillar avait intensifié son contrôle sur la mère de ses deux enfants, manifestant une jalousie “décuplée” et proférant des menaces de mort devant plusieurs de ses proches.

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