Dans un déferlement de violences, le corps d’un homme a été découvert lardé de coups et terriblement mutilé, révélant une scène d’une violence inouïe. Les gendarmes des Vosges ont été alertés le 26 janvier dernier après qu’un riverain du hameau de Habeaurupt, à Plainfaing, dans le département des Vosges, a signalé une altercation dans une maison voisine. Avant même l’arrivée des forces de l’ordre, un individu a appelé les gendarmes pour confesser avoir commis un meurtre

Des Détails Horribles

Le procureur de la République d’Epinal, Frédéric Nahon, qualifie la scène de “d’une extrême violence” et décrit le cadavre comme présentant “plusieurs dizaines de plaies sur le corps, localisées dans le dos, les jambes et un visage complètement défiguré”. Les suspects, une femme et ses deux fils âgés de 27 et 30 ans, ont été placés en garde à vue et ont avoué avoir utilisé un couteau, une serpette et une batte de base-ball pour tuer la victime, selon une information du Parisien, confirmé par H24 MEDIA.

Un Conflit Dévastateur

Les trois prévenus ont indiqué que le drame avait pour origine le placement à la SPA des chiens des fils de la compagne, sans leur consentement. Une altercation a éclaté lorsqu’ils ont confronté leur beau-père à ce sujet, ce qui a rapidement dégénéré en violence extrême.

Témoignage Poignant

L’association “Au nom des animaux (ANDA)” a été contactée suite à des signalements de maltraitance animale. Dominique Franiatte, président de l’association, raconte sa dernière rencontre avec la victime et rapporte ses mots poignants : “vous ne savez pas ce que je vis”. Malgré cela, il conteste le mobile avancé selon lequel la compagne aurait été contrariée par le placement des chiens.

Des Précédents Inquiétants

Des témoins locaux ont évoqué des épisodes de violence verbale et des menaces récurrentes de la part de la compagne envers la victime. L’insalubrité du logement et les comportements violents étaient déjà connus de certains riverains.

Une Famille au Passé Judiciaire Chargé

La compagne et l’un de ses fils étaient déjà connus pour des violences antérieures. Les suspects ont été mis en examen pour meurtre, actes de torture, actes de barbarie, abstention volontaire d’empêcher un crime et non-assistance à personne en danger, et sont actuellement en détention provisoire, encourant la réclusion criminelle à perpétuité.