Escalade des tensions Israël-Liban : frappes israéliennes après des tirs de roquettes depuis le Liban

Tirs de roquettes et frappes israéliennes

Le 22 mars 2025, une nouvelle escalade des tensions entre Israël et le Liban a eu lieu après que l’armée israélienne ait intercepté trois roquettes tirées depuis le sud du Liban vers le nord d’Israël. En réponse, Israël a mené des frappes sur des positions militaires libanaises, accusant le Hezbollah d’être responsable de l’attaque, bien que ce dernier ait nié toute implication. L’armement utilisé par le Hezbollah est resté flou, et aucune revendication officielle n’a été faite, mais la situation a entraîné des frappes israéliennes ciblant des installations présumées du groupe armé.

Un contexte fragile après un cessez-le-feu fragile

Ces frappes surviennent dans un contexte déjà tendu, près de quatre mois après un cessez-le-feu signé entre Israël et le Hezbollah en novembre 2024, mettant fin à deux mois de guerre ouverte. Bien que cet accord ait permis une réduction des hostilités, des violations régulières de la trêve ont été signalées par les deux parties, alimentant des craintes d’une reprise plus violente des combats. Cette dernière offensive israélienne a fait au moins deux morts, dont une enfant, et plusieurs blessés dans la ville de Touline, au sud du Liban.

Les préoccupations internationales et les appels à la désescalade

L’ONU, par le biais de sa Force intérimaire au Liban (FINUL), a exprimé de vives préoccupations concernant une potentielle escalade de la violence. L’organisation a appelé toutes les parties à éviter de compromettre les progrès réalisés pour maintenir la fragile stabilité dans la région. De son côté, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a averti que de nouvelles opérations militaires le long de la frontière sud pourraient entraîner le pays dans un nouveau conflit, avec des conséquences désastreuses pour toute la région.

Cette nouvelle confrontation met en lumière la vulnérabilité de la trêve et les tensions latentes qui existent toujours entre Israël et le Liban, particulièrement en raison de la présence continue du Hezbollah, soutenu par l’Iran. L’impact sur la population civile libanaise, déjà fragilisée par des mois de conflits, demeure une grande préoccupation pour les autorités locales et internationales.