Carène Mezino : bien plus qu’une infirmière et qu’un déséquilibré à lâchement tué alors qu’elle se trouvait dans le vestiaire avec une secrétaire médicale

La mort de Carène Mezino, une infirmière dévouée qui a passé sa vie à aider les autres, est une perte terrible. Elle a été attaquée à l’arme blanche par un homme ayant des antécédents psychiatriques importants. Cette attaque s’est produite dans un vestiaire de l’hôpital, où elle se trouvait avec une secrétaire médicale de 56 ans qui a également été gravement blessée.

La directrice générale du CHU de Reims a rendu hommage à Carène Mezino lors d’une minute de silence observée dans l’établissement. Sa disparition tragique à profondément marquée ses collègues et la communauté hospitalière. Carène avait travaillé pendant une dizaine d’années à l’unité de médecine et santé au travail, après avoir passé par le service d’hémodialyse du CHU.

Carène Mezino était mariée et mère de deux enfants, comme le précise France 3. Elle était originaire de Champlat-et-Boujacourt, un village de la Marne où vivent encore sa mère et son frère. Le village semble éteint depuis ce drame sans nom.

Le maire, Laurent Couvreur, exprime sa douleur en décrivant Carène comme une « enfant du village ». Il parle d’elle comme d’une personne très active dans l’organisation d’événements festifs et qu’elle était toujours présente, souriante et pleine d’entrain, tant avec sa famille qu’avec les autres habitants, a-t-il expliqué a nos confrères de l’Union.

Le maire ajoute également que Carène rendait régulièrement visite à sa mère à la retraite dans le village. Il se souvient encore l’avoir croisée il y a seulement quelques jours, lorsqu’elle lui a fait signe de loin avec un grand sourire.

Un habitant nommé Pascal se souvient de Carène comme d’une personne toujours souriante, confiant à France 3 qu’il voyait une jeune femme prête à faire la fête avec sa famille, ses amis et les gens du village. Dans une publication Facebook, il écrit qu’elle était la joie de vivre et se nommait Carène.

Carène 

Carène Mezino, infirmière de 37 ans, était une personne très appréciée par ses collègues au CHU Maison-Blanche de Reims. Elle vivait avec sa famille à Ville-en-Tardenois, une commune voisine. Ses collègues se sont rassemblés pour lui rendre hommage au CHU.

Une salariée du CHU de Reims se souvient de Carène comme étant toujours souriante, réconfortante et pleine d’empathie. Elle la décrit comme une « super-collègue ». D’autres personnes la décrivent comme étant douce, énergique et pleine de douceur. Carène avait la capacité de réconforter les autres et était très appréciée de tous.

Le ministre de la Santé, François Braun, a réagi à cette tragédie en demandant une minute de silence dans tous les hôpitaux du pays en mémoire de Carène Mezino. Cela témoigne de l’impact de sa perte à la fois dans la classe politique, dans la communauté médicale et bien au-delà.

La disparition de Carène Mezino laisse un vide immense parmi ses collègues, dans sa famille qui ont perdu une personne aimée et appréciée pour sa gentillesse, son énergie et son dévouement envers les autres.

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