Bûche, dinde, foie gras

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Bûche, foie gras, dinde… Mais quelle allégorie se cache derrière ces repas de fêtes

Depuis notre plus tendre enfance, nous connaissons tous les repas qui accompagnent le réveillon de Noël. Mais au fait, savez-vous depuis quand date ces traditions et pourquoi nous dérogeons rarement à la traditionnelle dinde de Noël ou encore la classique bûche de Noël et l’indémodable foie gras.

C’est un peu comme une énigme qui trouve ses origines dans le temps. Il faut remonter au Moyen Âge pour voir la déjà traditionnelle messe de minuit précédée d’un repas maigre. Et ce n’est qu’après cette messe que commençait un repas plus festif et qui, par extension, et devenue le réveillon du 24 décembre.

Alors fruits de mer certes, mais pourquoi à cette date là précisément

En fait l’explication tiendrait au fait que la conservation en soit l’origine. Nul doute que les camions réfrigérés n’existaient pas au début du XXe siècle. Et l’hiver est propice au transport lorsque les produits sont sensibles à la température extérieure.

La dinde de Noël, l’incontournable des fêtes, n’a pas toujours été le plat principal. Durant cette période, l’oie lui était préférée. Au fil du temps et pour des raisons économiques, mais pas que, la dinde va s’imposer comme la volaille de référence à Noël. Mais ce n’est pas là la seule et unique raison. Car c’est indéniable la dinde et beaucoup plus savoureuse que l’oie avec une chair plus tendre et c’est aussi une volaille qui en impose par ses proportions. Viendront ensuite les différents chapons, autres volailles savoureuses au même titre que la pintade, qui, elle aussi gagna ses galons pour se voir servir au repas de fin d’année.

Et pour le foie gras et la bûche de Noël

Pour le foie gras les explications sont un peu plus “légendaires”. Du fait que rien ne repose sur des faits précis. Il est fort probable que compte tenu de son prix, ce met, parfois controversé, c’est imposé pour les repas festifs qui sont aussi synonymes de l’amélioration du quotidien. Pour la bûche de Noël, bien qu’alambiqué, l’explication est un peu plus plausible. Il faut remonter au Moyen Âge lorsque la coutume voulait qu’une bûche issue d’un arbre fruitier brule jusqu’au petit matin. Les cendres étaient censées protéger le foyer contre toutes sortes de malédictions. Et ce rituel était renouvelé tous les ans.

Et comment on est passé de la bûche qui brule à la bûche pâtissière ou glacée, là l’horizon s’obscurcie.  Attribuer à un pâtissier de Saint-Germain-des-Prés, lyonnais voir au pâtissier glacier du Prince Charles III de Monaco, rien de très précis sur le sujet. Sauf que c’est assez récent puisque cela remonte aux années 1800. Quoiqu’il en soit les papilles n’en demandent pas temps car c’est dans le plaisir gustatif que ces mets ont depuis trouvés une place prépondérante.

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