Lundi en début de soirée, deux personnes ont été tragiquement abattues par des tirs au cœur de Bruxelles, et l’auteur présumé est actuellement en fuite, comme l’a annoncé le parquet de la capitale belge à l’AFP. Peu de temps après, le parquet fédéral, responsable des affaires liées au terrorisme, a également déclaré qu’il se chargeait de l’enquête. Sur les réseaux sociaux, le Premier ministre Alexander De Croo a exprimé ses condoléances les plus sincères aux proches des victimes de cette attaque lâche, précisant que les victimes étaient de nationalité suédoise.

Lundi soir, un match de qualification pour l’Euro 2024 de football entre la Belgique et la Suède se déroulait au Stade Roi Baudouin de Bruxelles. Ce match a été interrompu à la mi-temps et ne reprendra pas, selon l’annonce de l’UEFA en milieu de soirée. Les supporters ont été confinés dans le stade en attendant une évacuation en toute sécurité, comme l’a précisé le Centre de crise belge sur les réseaux sociaux.

Les événements se sont produits à proximité de la place Sainctelette, dans les quartiers nord de la capitale belge. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias belges montrent un individu portant une veste fluorescente orange circulant en scooter, ayant recours à un fusil automatique, puis prenant la fuite.

Une vidéo revendiquant le double meurtre, dans laquelle un homme vêtu de la même veste fluorescente orange s’exprime en arabe, circule également, bien que son authenticité n’ait pas été confirmée. L’homme prétend appartenir à l’organisation terroriste État islamique et revendique la mort de “trois Suédois”.

Un large périmètre de sécurité a été établi, et les forces de police travaillent en collaboration avec la ministre de l’Intérieur pour garantir la sécurité dans la capitale, comme l’a déclaré le maire de Bruxelles, Philippe Close, sur les réseaux sociaux. La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a également exprimé son inquiétude sur la situation et les mesures à prendre depuis le Centre national de crise, confirmant la participation du Premier ministre et du ministre de la Justice, selon la porte-parole du Centre de crise citée par La Libre Belgique.

Alors que la France vient de subir une attaque terroriste avec l’assassinat d’un enseignant à Arras vendredi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a donné l’ordre de renforcer les contrôles à la frontière avec la Belgique lundi soir. Le président français, Emmanuel Macron, en déplacement en Albanie, a souligné que l’Europe était confrontée à une “attaque terroriste islamiste” touchant Bruxelles.