Biarritz : Enquête ouverte sur des allégations d’agression sexuelle et de violences au sein de l’établissement hôtelier de luxe, l’Hôtel du Palais

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Selon les informations de Sud Ouest, des allégations de bizutage auraient émergé des cuisines du restaurant gastronomique de l’Hôtel du Palais à Biarritz. Le chef étoilé, Aurélien Largeau, réfute vigoureusement ces accusations, qualifiant les déclarations de “propos diffamatoires”. En parallèle, le parquet de Bayonne a annoncé l’ouverture d’une enquête pour agression sexuelle et violences.

La récente démission d’Aurélien Largeau de son poste de chef étoilé au sein du restaurant de l’Hôtel du Palais à Biarritz soulève des questions sur un éventuel lien avec les allégations de bizutage. Dans un article publié jeudi soir, Sud Ouest rapporte des incidents “humiliants” survenus le 2 décembre dernier dans les cuisines du prestigieux établissement.

Selon les témoignages recueillis par le journal régional, un jeune commis aurait été attaché nu à une chaise en présence de membres de la brigade, dont le chef étoilé Aurélien Largeau, reconnu comme l’un des talents prometteurs par le guide gastronomique Gault&Millau. Le quotidien précise que des images, depuis retirées des réseaux sociaux, montreraient la victime avec une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses.

Bien qu’aucune plainte n’ait été déposée jusqu’à présent, le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, a confirmé le lancement d’une enquête préliminaire pour agression sexuelle et violences ce jeudi, comme l’a apprit H24MEDIA.com.

“Nous nous opposons fermement à de telles pratiques”

D’après les informations du journal local, le départ d’Aurélien Largeau, âgé de 31 ans, a eu lieu le 21 décembre. Ce chef, recruté en 2020 pour prendre les rênes du restaurant gastronomique de l’hôtel cinq étoiles, avait obtenu une étoile au guide Michelin l’année dernière.

“Si les faits sont confirmés, c’est extrêmement grave. Il est scandaleux et inconcevable de constater de telles situations en 2023”, a commenté Jean-Pierre Istre, président de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (Umih) au Pays basque. “C’est un choc, car nous luttons justement contre de telles pratiques”, a ajouté le représentant des cafetiers, restaurateurs et hôteliers, exprimant ouvertement sa colère.

De son côté, l’association Bondir.e, engagée dans la lutte contre les violences dans le secteur de la restauration, condamne avec véhémence ces comportements.

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