Bakhmount : une vision apocalyptique d’une ville entièrement détruite ou règne la désolation et la misère. Aujourd’hui entièrement désertée, que reste-t-il ?
Bakhmount c’est un peu l’épicentre des combats, tant on a l’impression qu’un séisme a eu lieu dans cette ville désormais fantôme. Alors que les combats font rages, cette ville « emblème » des affrontements dans le Dombass, résiste encore aux assauts russes. Mais pour combien de temps ? D’autant que les russes ne cachent pas leur intention de prendre cette ville à tous prix. Et en quelques jours, une autre ville dans la région de Donetsk, Marïnka, commence à ressembler tristement à Bakhmount.
Scène apocalyptique dans le Dombass ou les bombardement ne cessent et même redoublent faisant au passage de nombreuses destructions.
Alors que Bakhmout est devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de cette région industrielle, la Russie intensifie sa présence. Constituée des régions de Louhansk et de Donetsk, les assauts des troupes russes sont permanents ne laissant aucun répit aux combattants ukrainiens. Il est bon de rappeler que Moscou avait annexée cette ville, alors même que les russes n’en avaient pas encore le control total.
De plus, l’État-major ukrainien, dans son compte rendu quotidien du dimanche, annonce « que plus de 130 attaques ennemies » c’étaient vues repoussées au cours des dernières 24h. Notamment sur le front de plusieurs villes comme : Koupiansk, Lyman, Bakhmout et Avdiïvka.
Mais la communication russe n’est pas en reste via ses « mercenaires ». Ainsi dans une vidéo du service de presse du groupe paramilitaire russe Wagner, on pouvait entendre Evguéni Prigojine proclamer que « Les unités de Wagner ont largement encerclé Bakhmout, et il ne reste plus qu’une seule route » pour s’échapper.
« Je tiens à rendre un hommage spécial à la bravoure, à la force, à la résilience des soldats qui combattent dans le Donbass. C’est l’une des batailles les plus douloureuses et difficiles », a proclamé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne du dimanche.
Sur ces images et il en existe bien d’autres, on peut voir une ville meurtrie, presque entièrement détruite par les bombardements. « Il ne reste qu’un champ de ruine ».
Ce samedi, un porte parole de l’armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty, rendait compte de la situation sur le front face au caméra de la chaîne de télévision My-Ukraina et il ne cachait pas son « désespoir » de voir une ville « rayée de la carte ».
Mais les combats font rages aussi dans d’autres villes. Et c’est le cas notamment des combats qui se déroulent dans le DonBass et plus particulièrement à Marïnka, cette ville de la région de Donetsk. L’intensité ressemble étrangement à ce qui c’est passé et ce passe encore à Bakhmount.
On pouvait voir ainsi des images circuler sur Telegram et Twitter qui étaient au départ relayées par le chef de cabinet de la présidence ukrainienne Andriy Yermak. Ces photos prisent en temps réel, montrent une ville « d’apocalypse ». Le ville est entièrement rasée et ne compte plus aucun bâtiment « debout ». Tout repose sur des ruines.
Ainsi la ville abritait environ 10 000 habitants avant l’invasion russe. Aujourd’hui « on peut à peine y voir quelques animaux ». Seuls les soldats tentent de défendre tant bien que mal ce qu’il en reste. Mais les civils ne sont plus là, ils ne pourraient plus vivre dans ce amas de pierre.
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