Gabriel Attal justifie cette décision, prise à l’issue d’une réunion de défense à l’Élysée, en citant « la revendication de l’attentat par l’État islamique et les menaces pesant sur notre pays »

Le gouvernement français a annoncé dimanche 24 mars l’élévation du niveau du plan Vigipirate à « urgence attentat » suite à l’attaque à Moscou. Cette décision, prise à l’issue d’une réunion de défense à l’Élysée, est justifiée par « la revendication de l’attentat par l’État islamique et les menaces pesant sur notre pays », selon Gabriel Attal, qui s’est exprimé sur le réseau social X.

L’attaque survenue dans une salle de concert près de Moscou vendredi a entraîné la mort d’au moins 137 personnes. Elle a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI). Moscou n’a pas encore évoqué la responsabilité de ce groupe, citant plutôt samedi une piste ukrainienne.

Une réunion « avec l’ensemble des services de sécurité impactés » est prévue. « La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France », a précisé Matignon à H24 MEDIA.

« Le Premier ministre a demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, placé sous son autorité, de convoquer demain (lundi) à la première heure une réunion associant l’ensemble des services de sécurité impactés par le rehaussement du niveau Vigipirate », a ajouté Matignon. Le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 (« sécurité renforcée – risque attentat ») en janvier.