Le parquet a aussi ajouté sept autres chefs d’accusation
Dix jours après l’attaque du fourgon pénitentiaire à Incarville, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire dans un communiqué publié le vendredi 24 mai. « Les investigations seront dorénavant supervisées par trois juges d’instruction », indique le parquet. L’enquête, sous la direction de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) et menée par la police judiciaire, se concentre sur des chefs d’accusation tels que « meurtres en bande organisée », « tentatives de meurtres en bande organisée » et « évasion en bande organisée ».
Cette embuscade, survenue le 14 mai, a entraîné la mort de deux agents pénitentiaires et permis l’évasion de Mohamed Amra, un détenu multirécidiviste impliqué dans le trafic de stupéfiants. À ce jour, Mohamed Amra et ses complices sont toujours en fuite. Trois autres agents ont également été gravement blessés lors de l’attaque.
La chasse aux fugitifs s’étend au niveau international grâce à une « notice rouge » émise par Interpol à la demande des autorités françaises. « Les enquêteurs ont des pistes sérieuses (…). Rien n’est exclu, tout est examiné et observé », a déclaré mardi Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, sur BFMTV, exprimant sa confiance dans la capture des fugitifs.