Tentative d’assassinat à Vergèze : un suspect de 25 ans avoue et est mis en examen

Huit jours après l’agression au couteau d’une joggeuse dans un parc de Vergèze, dans le Gard, un homme de 25 ans a été mis en examen pour tentative d’assassinat et placé en détention provisoire. L’homme, domicilié près du lieu des faits, a avoué son geste lors de sa garde à vue, confronté à des preuves accablantes, notamment la découverte de l’ADN de la victime sur sa veste et le couteau utilisé chez lui.

Une agression violente et préméditée

L’attaque a eu lieu le samedi 11 janvier au matin. La victime, une mère de famille de 44 ans, courait sur un parcours de santé lorsqu’elle a été poignardée à plusieurs reprises dans le dos et au cou. Gravement blessée, elle a dû être opérée, mais ses jours ne sont plus en danger. Selon les enquêteurs, le suspect a expliqué qu’il avait l’intention “d’attaquer quelqu’un avec un couteau”.

Un passé psychiatrique récent

Quatre jours avant les faits, le suspect avait séjourné dans un hôpital psychiatrique et avait reçu une autorisation de sortie la veille de l’agression. Malgré ces antécédents, son casier judiciaire était vierge. Le procureur adjoint de la République de Nîmes, Frédéric Kocher, a confirmé lors d’une conférence de presse que l’agresseur ne connaissait pas la victime, qualifiant l’acte de “rencontre fortuite”.

Des preuves décisives

L’enquête a rapidement progressé grâce aux témoignages et aux caméras de vidéosurveillance de la commune, permettant d’identifier et d’interpeller le suspect à son domicile le vendredi 17 janvier. Les preuves matérielles, dont le sang de la victime retrouvé sur l’arme, ont conduit à une requalification des faits en tentative d’assassinat.

Un soulagement pour la famille

La famille de la joggeuse a exprimé son soulagement après la mise en examen du suspect, déclarant qu’il “ne pourra plus faire de mal à personne”. Cette affaire, qui met en lumière des problématiques de suivi psychiatrique, reste marquée par l’effroi qu’elle a suscité dans la commune.